Cependant, un jeune semble se démarquer de cette posture. Lui va tout de go dans l'expression de sa colère, sa frustration, sans se soucier au frein à main à l'instar de ces camarades de la COJER France notamment. Il s'appelle Amadou NIANG et il est chargé de mission...à la présidence de la République.
Dans une Lettre ouverte, ce membre de la COJER commence par mettre Macky Sall face à ses propres contradictions.
«Aujourd'hui, 70% des nouveaux inscrits pour l'obtention des nouvelles cartes d'identité biométriques sont des jeunes. Combien de fois avons-nous entendu dire que le Président Macky Sall a l'avantage d'être le premier Président du Sénégal naît après l'indépendance ? Macky Sall est élu par les jeunes et c'est cette frange importante de la population qui le maintiendra au pouvoir. Mais paradoxe! La jeunesse qui, dans le monde actuel doit être une solution, une opportunité est un problème dans notre parti Alliance Pour la République. Depuis la création du parti, le Président n'a jamais manqué l'occasion de dire qu'il a confiance et qu'il compte sur la jeunesse de son parti. Depuis l'avènement de l'APR, cette jeunesse n'a jamais manqué aucune occasion de lui témoigner son engagement, sa fierté de l'avoir comme leader et s'arc-bouter devant ses désirs par respect, discipline et dévouement», écrit Amadou Niang.
«Dans notre parti, nous constatons que les fauteurs de troubles, ceux qui ont l'insulte à la bouche et les lobbyistes sont les plus respectés et profitent le plus des avantages octroyés», soulignera plus loin le Chargé de mission la Présidence, comme pour insister sur le côté paradoxal de Macky Sall.
«Quand le renouvellement et le rajeunissement des classes politiques font objet de discussion et de matérialisation dans toutes les grandes démocraties, le Sénégal fait un pas en avant et des pas en arrière. L'exemple le plus récent reste la France avec l'avènement d'Emmanuel Macron et très prochainement une Assemblée Nationale composée de jeunes et d'hommes nouveaux», tacle le chargé de mission à la Présidence.
Avant de rappeler implicitement à Macky Sall qu'il doit statut de président à la jeunesse :
«L'URD de Djibo Ka parle d'insulte parce qu'ils n'ont pas été investis. Maintenant si ceux qui ont tout fait pour que Macky Sall n'accède pas au pouvoir parlent ainsi, et nous qui étions au combat et à la guerre? Et nous qui avons répondu présent à tous les combats démocratiques ? N’eût-été notre détermination le Pr Sall serait aujourd'hui un des alliés de l'un des treize autres candidats à la présidentielle de 2012 ou dans l'opposition».
Amadou Niang de poursuivre dans la même veine : «La Cojer absente des investitures pose un grand problème. Problème de légitimité et de crédibilité de la structure. Sous Abdou Mbow quatre jeunes ont été investis à des positions éligibles. Sous Thérèse Faye aucun jeune de moins de 35 ans ne sera député. Président votre jeunesse mérite d'être édifiée. Si vous nous en voulez pour quelque chose, dites-le nous parce que les canaux de communication entre vous et nous sont totalement bouchés.
Nous ne vous avons jamais mis devant le fait accompli, jamais vous n'avez subi de pression de notre part mais cette fois notre mutisme serait complice. Vous devez nous édifier parce que notre avenir politique est lié à la vôtre. Les jeunes qui sont avec vous, engagés à vos côtés, qui vous suivent partout, vous applaudissent doivent à coup sûr connaître une plus grande émancipation politique en vue de relever l'échelle et la valeur de leur accompagnement orienté vers la réalisation des objectifs que vous avez définis. C'est ça la vérité!»
L'absence des jeunes sur les listes va-t-elle amener à lever le pied dans la campagne pour les Législatives au Sénégal et dans la diaspora ? En tout cas, Amadou Niang pense qu'«il ne fait donc aucun doute que la présence de la Cojer sur les listes nationales et départementales aurait été un motif supplémentaire d'implication sur le terrain pour garantir au parti et à la coalition BBY la majorité dont vous avez besoin pour poursuivre votre projet d'émergence pour le Sénégal à la suite de la victoire éclatante attendue dès le 1er tour de la présidentielle de 2019.»
«Inutile donc de vous dire combien les jeunes ont été désagréablement surpris de n'avoir pas été pris en compte au moment du choix ultime des candidats à la députation pour la douzième législature», persiste le chargé de mission à la présidence de la République.
Après cette sortie sans détour, le chargé de mission se fera-t-il virer de la Présidence ? En tout cas, Macky Sall a jusque-là été sans pitié avec ceux qui ont contesté ses choix sur les investitures.
Avec AfriqueConnection
Dans une Lettre ouverte, ce membre de la COJER commence par mettre Macky Sall face à ses propres contradictions.
«Aujourd'hui, 70% des nouveaux inscrits pour l'obtention des nouvelles cartes d'identité biométriques sont des jeunes. Combien de fois avons-nous entendu dire que le Président Macky Sall a l'avantage d'être le premier Président du Sénégal naît après l'indépendance ? Macky Sall est élu par les jeunes et c'est cette frange importante de la population qui le maintiendra au pouvoir. Mais paradoxe! La jeunesse qui, dans le monde actuel doit être une solution, une opportunité est un problème dans notre parti Alliance Pour la République. Depuis la création du parti, le Président n'a jamais manqué l'occasion de dire qu'il a confiance et qu'il compte sur la jeunesse de son parti. Depuis l'avènement de l'APR, cette jeunesse n'a jamais manqué aucune occasion de lui témoigner son engagement, sa fierté de l'avoir comme leader et s'arc-bouter devant ses désirs par respect, discipline et dévouement», écrit Amadou Niang.
«Dans notre parti, nous constatons que les fauteurs de troubles, ceux qui ont l'insulte à la bouche et les lobbyistes sont les plus respectés et profitent le plus des avantages octroyés», soulignera plus loin le Chargé de mission la Présidence, comme pour insister sur le côté paradoxal de Macky Sall.
«Quand le renouvellement et le rajeunissement des classes politiques font objet de discussion et de matérialisation dans toutes les grandes démocraties, le Sénégal fait un pas en avant et des pas en arrière. L'exemple le plus récent reste la France avec l'avènement d'Emmanuel Macron et très prochainement une Assemblée Nationale composée de jeunes et d'hommes nouveaux», tacle le chargé de mission à la Présidence.
Avant de rappeler implicitement à Macky Sall qu'il doit statut de président à la jeunesse :
«L'URD de Djibo Ka parle d'insulte parce qu'ils n'ont pas été investis. Maintenant si ceux qui ont tout fait pour que Macky Sall n'accède pas au pouvoir parlent ainsi, et nous qui étions au combat et à la guerre? Et nous qui avons répondu présent à tous les combats démocratiques ? N’eût-été notre détermination le Pr Sall serait aujourd'hui un des alliés de l'un des treize autres candidats à la présidentielle de 2012 ou dans l'opposition».
Amadou Niang de poursuivre dans la même veine : «La Cojer absente des investitures pose un grand problème. Problème de légitimité et de crédibilité de la structure. Sous Abdou Mbow quatre jeunes ont été investis à des positions éligibles. Sous Thérèse Faye aucun jeune de moins de 35 ans ne sera député. Président votre jeunesse mérite d'être édifiée. Si vous nous en voulez pour quelque chose, dites-le nous parce que les canaux de communication entre vous et nous sont totalement bouchés.
Nous ne vous avons jamais mis devant le fait accompli, jamais vous n'avez subi de pression de notre part mais cette fois notre mutisme serait complice. Vous devez nous édifier parce que notre avenir politique est lié à la vôtre. Les jeunes qui sont avec vous, engagés à vos côtés, qui vous suivent partout, vous applaudissent doivent à coup sûr connaître une plus grande émancipation politique en vue de relever l'échelle et la valeur de leur accompagnement orienté vers la réalisation des objectifs que vous avez définis. C'est ça la vérité!»
L'absence des jeunes sur les listes va-t-elle amener à lever le pied dans la campagne pour les Législatives au Sénégal et dans la diaspora ? En tout cas, Amadou Niang pense qu'«il ne fait donc aucun doute que la présence de la Cojer sur les listes nationales et départementales aurait été un motif supplémentaire d'implication sur le terrain pour garantir au parti et à la coalition BBY la majorité dont vous avez besoin pour poursuivre votre projet d'émergence pour le Sénégal à la suite de la victoire éclatante attendue dès le 1er tour de la présidentielle de 2019.»
«Inutile donc de vous dire combien les jeunes ont été désagréablement surpris de n'avoir pas été pris en compte au moment du choix ultime des candidats à la députation pour la douzième législature», persiste le chargé de mission à la présidence de la République.
Après cette sortie sans détour, le chargé de mission se fera-t-il virer de la Présidence ? En tout cas, Macky Sall a jusque-là été sans pitié avec ceux qui ont contesté ses choix sur les investitures.
Avec AfriqueConnection