La sortie au vitriol de l’ancien président de la République, qui, à partir de Touba où il était dimanche en visite pré-Grand Magal, a accusé son successeur d’avoir sensiblement aggravé la situation de la dette du Sénégal, n’est pas du goût de l’argentier de l’Etat.
En effet, par le biais d’un communiqué transmis à Dakaractu ce mardi, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, a listé des manquements qu’il impute à l’ancien régime.
Ainsi, il a déploré « l’absence d’une vision à moyen et long terme qui a contrarié la conduite de la politique économique et sociale (les Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté élaborés visaient beaucoup plus à bénéficier d’allègements de dettes de la part des bailleurs de fonds, qu’ à structurer une véritable stratégie de développement économique et social à moyen terme) » et « la gestion peu orthodoxe des ressources publiques (plus de 105 milliards dépensés pour le FESMAN considéré comme un investissement et 44 décrets d’avance pris dans les 15 mois précédant le 02 avril 2012, pour un montant cumulé de 289,7 milliards de FCFA ».
A l’opposé, le Sénégal, à en croire M. Amadou Ba, a réalisé depuis l’accession du Président Macky SALL au pouvoir, des performances économiques reconnues par l’ensemble des acteurs de la vie économique nationale et la communauté internationale.
Ensuite, il cite à l’appui de ses dires les indicateurs macro-économiques suivants : « dès 2012, reprise de l’activité économique avec un taux de croissance réel de 4,4%, un taux d’inflation de 1,4% et un déficit public ramené à 5,8% ; en 2013 nous avons enregistré une croissance économique de 3,6%, un déficit public en baisse s’établissant à 5,5% du PIB, une inflation quasi nulle ; en 2014, l’Etat du Sénégal a adopté une nouvelle stratégie de développement économique et social : le Plan Sénégal Emergent (PSE). L’activité économique s’est revigorée avec une croissance économique de 4,3% en 2014 et un déficit budgétaire poursuivant sa tendance baissière pour se contenir à 5,1%. Il a été noté également un accroissement de la circulation fiduciaire de 65 milliards en 2014, malgré les mesures prises par les autorités monétaires pour renforcer la bancarisation ; à partir de 2015, le Sénégal a enregistré une série de records économiques et financiers, le taux de croissance a dépassé pendant trois (3) années consécutives, la barre des 6% : 6,5% en 2015 ; 6,7% en 2016 et 6,8% prévu en 2017. Cette croissance s’est faite dans un contexte de maîtrise de l’inflation et de réduction constante du déficit budgétaire qui a été ramené à 4,2% en 2016 et 3,7% en 2017 ; le déficit du compte courant de la balance des paiements a continué à suivre sa baisse pour passer à 5,3% du PIB en 2015 et 4,4% du PIB en 2016 ». « Ces performances économiques, pense-t-il, ont été possibles grâce au PSE qui a amplifié la mobilisation des ressources internes et externes. Ainsi, les recettes internes ont progressé en moyenne de 10% par an, tandis que le soutien de la communauté internationale au PSE initié par le Président Macky SALL a permis la mobilisation en 5 ans de 6851 milliards de FCFA, contre 3789 milliards mobilisés en 12 ans sous le magistère du Président Wade ».
En outre, rappelle le ministre, « des marges budgétaires se sont dégagées grâce à la gouvernance sobre et vertueuse qui s’est traduite par une rationalisation des dépenses courantes et une augmentation des dépenses d’investissement ».
Au titre des progrès enregistrés, le ministre a listé : l’accès aux bourses familiales à 300 000 ménages ; la production de céréales est passée de 685 516 tonnes en 2011 à 2 247 094 tonnes en 2016, sur la même période, la production de riz est passée de 405 824 tonnes à 950 779 tonnes ; la puissance installée en matière de production d’énergie électrique est passée de 827,5 MW en 2011 à 1 121 MW en 2016 ; le taux d’électrification rural est passée de 24% en 2011 à 33,2% en 2016 ; le linéaire de routes construites en 11 ans était de 1578 km contre 1295 km en 05 ans ; 32 km d’autoroute construit en 11 ans contre 141km achevé ou en cours d'achèvement en 05 ans. « Aujourd’hui, le Sénégal a la capacité à faire face à ses échéances, met en œuvre une politique d’endettement prudente et s’est toujours acquitté de sa dette à temps. C’est, la raison pour laquelle il continue de bénéficier de la confiance de ses partenaires et des marchés financiers internationaux », poursuit-il.
« Cette confiance des marchés financiers s’est traduite par le succès de l’eurobond de 500 millions de dollars américains (environ 250 milliards de FCFA) émis en 2014 à un taux de 6,25%, contre 8,75% pour le précédent eurobond de 2011 sur une période de 10 ans. Le dernier eurobond émis en 2017 a permis de lever un montant de 1,1 milliard de dollars US (environ 660 milliards de FCFA), au taux de 6,25% sur une durée de 16 ans », remonte Amadou Ba.
Paiement des salaires : Amadou Ba prend à témoin la BCEAO
Amadou Ba a battu en brèche les allégations de l’ancien président de la République relatives à des difficultés de paiement de salaire. « Les disponibilités vérifiables auprès de la Banque Centrale s’élèvent à un montant de 164 767 741 843 francs CFA à la date du 02 novembre 2017, après le paiement des salaires du mois d’octobre 2017. Par conséquent, le Sénégal dispose de capacités suffisantes pour payer à bonne date ses salaires, sa dette et assurer l’exécution correcte des autres postes budgétaires (fonctionnement et investissement). Chaque fois que la fin d’un mois coïncide avec une célébration religieuse, le Président Macky SALL demande que les salaires et pensions de retraites soient payés à l’avance », recadre l’argentier de l’Etat.
En effet, par le biais d’un communiqué transmis à Dakaractu ce mardi, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, a listé des manquements qu’il impute à l’ancien régime.
Ainsi, il a déploré « l’absence d’une vision à moyen et long terme qui a contrarié la conduite de la politique économique et sociale (les Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté élaborés visaient beaucoup plus à bénéficier d’allègements de dettes de la part des bailleurs de fonds, qu’ à structurer une véritable stratégie de développement économique et social à moyen terme) » et « la gestion peu orthodoxe des ressources publiques (plus de 105 milliards dépensés pour le FESMAN considéré comme un investissement et 44 décrets d’avance pris dans les 15 mois précédant le 02 avril 2012, pour un montant cumulé de 289,7 milliards de FCFA ».
A l’opposé, le Sénégal, à en croire M. Amadou Ba, a réalisé depuis l’accession du Président Macky SALL au pouvoir, des performances économiques reconnues par l’ensemble des acteurs de la vie économique nationale et la communauté internationale.
Ensuite, il cite à l’appui de ses dires les indicateurs macro-économiques suivants : « dès 2012, reprise de l’activité économique avec un taux de croissance réel de 4,4%, un taux d’inflation de 1,4% et un déficit public ramené à 5,8% ; en 2013 nous avons enregistré une croissance économique de 3,6%, un déficit public en baisse s’établissant à 5,5% du PIB, une inflation quasi nulle ; en 2014, l’Etat du Sénégal a adopté une nouvelle stratégie de développement économique et social : le Plan Sénégal Emergent (PSE). L’activité économique s’est revigorée avec une croissance économique de 4,3% en 2014 et un déficit budgétaire poursuivant sa tendance baissière pour se contenir à 5,1%. Il a été noté également un accroissement de la circulation fiduciaire de 65 milliards en 2014, malgré les mesures prises par les autorités monétaires pour renforcer la bancarisation ; à partir de 2015, le Sénégal a enregistré une série de records économiques et financiers, le taux de croissance a dépassé pendant trois (3) années consécutives, la barre des 6% : 6,5% en 2015 ; 6,7% en 2016 et 6,8% prévu en 2017. Cette croissance s’est faite dans un contexte de maîtrise de l’inflation et de réduction constante du déficit budgétaire qui a été ramené à 4,2% en 2016 et 3,7% en 2017 ; le déficit du compte courant de la balance des paiements a continué à suivre sa baisse pour passer à 5,3% du PIB en 2015 et 4,4% du PIB en 2016 ». « Ces performances économiques, pense-t-il, ont été possibles grâce au PSE qui a amplifié la mobilisation des ressources internes et externes. Ainsi, les recettes internes ont progressé en moyenne de 10% par an, tandis que le soutien de la communauté internationale au PSE initié par le Président Macky SALL a permis la mobilisation en 5 ans de 6851 milliards de FCFA, contre 3789 milliards mobilisés en 12 ans sous le magistère du Président Wade ».
En outre, rappelle le ministre, « des marges budgétaires se sont dégagées grâce à la gouvernance sobre et vertueuse qui s’est traduite par une rationalisation des dépenses courantes et une augmentation des dépenses d’investissement ».
Au titre des progrès enregistrés, le ministre a listé : l’accès aux bourses familiales à 300 000 ménages ; la production de céréales est passée de 685 516 tonnes en 2011 à 2 247 094 tonnes en 2016, sur la même période, la production de riz est passée de 405 824 tonnes à 950 779 tonnes ; la puissance installée en matière de production d’énergie électrique est passée de 827,5 MW en 2011 à 1 121 MW en 2016 ; le taux d’électrification rural est passée de 24% en 2011 à 33,2% en 2016 ; le linéaire de routes construites en 11 ans était de 1578 km contre 1295 km en 05 ans ; 32 km d’autoroute construit en 11 ans contre 141km achevé ou en cours d'achèvement en 05 ans. « Aujourd’hui, le Sénégal a la capacité à faire face à ses échéances, met en œuvre une politique d’endettement prudente et s’est toujours acquitté de sa dette à temps. C’est, la raison pour laquelle il continue de bénéficier de la confiance de ses partenaires et des marchés financiers internationaux », poursuit-il.
« Cette confiance des marchés financiers s’est traduite par le succès de l’eurobond de 500 millions de dollars américains (environ 250 milliards de FCFA) émis en 2014 à un taux de 6,25%, contre 8,75% pour le précédent eurobond de 2011 sur une période de 10 ans. Le dernier eurobond émis en 2017 a permis de lever un montant de 1,1 milliard de dollars US (environ 660 milliards de FCFA), au taux de 6,25% sur une durée de 16 ans », remonte Amadou Ba.
Paiement des salaires : Amadou Ba prend à témoin la BCEAO
Amadou Ba a battu en brèche les allégations de l’ancien président de la République relatives à des difficultés de paiement de salaire. « Les disponibilités vérifiables auprès de la Banque Centrale s’élèvent à un montant de 164 767 741 843 francs CFA à la date du 02 novembre 2017, après le paiement des salaires du mois d’octobre 2017. Par conséquent, le Sénégal dispose de capacités suffisantes pour payer à bonne date ses salaires, sa dette et assurer l’exécution correcte des autres postes budgétaires (fonctionnement et investissement). Chaque fois que la fin d’un mois coïncide avec une célébration religieuse, le Président Macky SALL demande que les salaires et pensions de retraites soient payés à l’avance », recadre l’argentier de l’Etat.