Invité sur le plateau de M. Diokhané, M. Alioune Niane a saisi l’occasion pour clarifier les nombreuses polémiques qui ont suivi la publication du dernier rapport de la Cour des comptes. Il s’est exprimé avec fermeté sur l’indépendance de cette institution constitutionnelle, souvent mal comprise et parfois attaquée.
« Nous ne dépendons d’aucun pouvoir. Nous ne défendons aucun pouvoir. Nous sommes un pouvoir au même titre que l’exécutif et le législatif », martèle-t-il, dénonçant les tentatives de remise en cause de la légitimité de la Cour. « Un président a failli dissoudre la Cour pour cette même indépendance », rappelle-t-il.
Répondant aux critiques sur les délais de production du rapport, il précise : « Un audit sérieux ne peut pas se faire en trois mois. Il faut du temps pour l’audit, les conclusions du parquet, et le contradictoire. » Pour lui, l’argument du Code de transparence ne saurait prévaloir sur la loi organique de la Cour des comptes.
Concernant l’absence présumée de signature du rapport, il a été catégorique : « Le rapport est signé. Les documents publiés sur le site ne le sont pas, et c’est la norme dans toutes les Cours des comptes. » Il fustige par ailleurs ceux qui ont publié la dernière page du rapport provisoire pour semer la confusion.
Sur la fameuse déclaration générale de conformité, Le sieur Niane précise qu’il ne s’agit pas d’une certification de gestion mais d’une comparaison technique entre les comptes produits par les comptables publics et ceux des ordinateurs du Trésor. Il souligne que pendant plusieurs années, la Cour n’a pas pu produire cette déclaration, faute d’éléments suffisants, sans que cela ne remette en cause son intégrité.
M. Niane rappelle le rôle fondamental de la Cour dans la vie démocratique : « Nous sommes la sentinelle des finances publiques. Et nous continuerons à l’être. » Une mise au point claire face aux suspicions et manipulations qui entourent les travaux de cette institution essentielle.
Le Soleil
« Nous ne dépendons d’aucun pouvoir. Nous ne défendons aucun pouvoir. Nous sommes un pouvoir au même titre que l’exécutif et le législatif », martèle-t-il, dénonçant les tentatives de remise en cause de la légitimité de la Cour. « Un président a failli dissoudre la Cour pour cette même indépendance », rappelle-t-il.
Répondant aux critiques sur les délais de production du rapport, il précise : « Un audit sérieux ne peut pas se faire en trois mois. Il faut du temps pour l’audit, les conclusions du parquet, et le contradictoire. » Pour lui, l’argument du Code de transparence ne saurait prévaloir sur la loi organique de la Cour des comptes.
Concernant l’absence présumée de signature du rapport, il a été catégorique : « Le rapport est signé. Les documents publiés sur le site ne le sont pas, et c’est la norme dans toutes les Cours des comptes. » Il fustige par ailleurs ceux qui ont publié la dernière page du rapport provisoire pour semer la confusion.
Sur la fameuse déclaration générale de conformité, Le sieur Niane précise qu’il ne s’agit pas d’une certification de gestion mais d’une comparaison technique entre les comptes produits par les comptables publics et ceux des ordinateurs du Trésor. Il souligne que pendant plusieurs années, la Cour n’a pas pu produire cette déclaration, faute d’éléments suffisants, sans que cela ne remette en cause son intégrité.
M. Niane rappelle le rôle fondamental de la Cour dans la vie démocratique : « Nous sommes la sentinelle des finances publiques. Et nous continuerons à l’être. » Une mise au point claire face aux suspicions et manipulations qui entourent les travaux de cette institution essentielle.
Le Soleil