Selon lui, l’objectif est d’adapter les mécanismes juridiques afin de mieux prévenir la récidive et renforcer la confiance des citoyens dans la justice. Invité sur les ondes de la RFM ce vendredi, il a dénoncé la libération sous caution de plusieurs personnes poursuivies pour détournement de deniers publics.
Pour lui, cette approche est trop permissive et compromet la crédibilité de la justice. « Si l’on veut éviter que de telles situations se reproduisent, il faut modifier la loi. Il ne faut plus se focaliser uniquement sur le remboursement des sommes détournées, mais privilégier la détention des mis en cause, tout en procédant à la saisie systématique de leurs comptes bancaires, immeubles et autres biens », a-t-il déclaré.
Le député appelle ainsi à un durcissement de l’arsenal juridique, estimant que les dispositifs actuels manquent de fermeté face à des pratiques qui minent la confiance du citoyen dans l’État de droit. Il plaide pour l’instauration automatique de la détention provisoire pour toute personne suspectée de malversations financières, en complément de mesures de saisie des avoirs.
L’ancien magistrat met également en garde contre les conséquences sociales d’un traitement trop clément de ces affaires sensibles. Selon lui, un laxisme judiciaire pourrait engendrer un sentiment d’impunité : « Les gens finiront par penser que ceux qui ont les moyens peuvent échapper à la prison. Il faut durcir la loi contre les détournements de fonds publics», a-t-il prévenu.
Le Soleil
Pour lui, cette approche est trop permissive et compromet la crédibilité de la justice. « Si l’on veut éviter que de telles situations se reproduisent, il faut modifier la loi. Il ne faut plus se focaliser uniquement sur le remboursement des sommes détournées, mais privilégier la détention des mis en cause, tout en procédant à la saisie systématique de leurs comptes bancaires, immeubles et autres biens », a-t-il déclaré.
Le député appelle ainsi à un durcissement de l’arsenal juridique, estimant que les dispositifs actuels manquent de fermeté face à des pratiques qui minent la confiance du citoyen dans l’État de droit. Il plaide pour l’instauration automatique de la détention provisoire pour toute personne suspectée de malversations financières, en complément de mesures de saisie des avoirs.
L’ancien magistrat met également en garde contre les conséquences sociales d’un traitement trop clément de ces affaires sensibles. Selon lui, un laxisme judiciaire pourrait engendrer un sentiment d’impunité : « Les gens finiront par penser que ceux qui ont les moyens peuvent échapper à la prison. Il faut durcir la loi contre les détournements de fonds publics», a-t-il prévenu.
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