Aliou Sow, les leçons d’une vie

Aliou Sow ou Aliou Ardo Sadio s’en est retourné, hier à Paris, vers son Créateur. C’est la fin d’une vie au service de l’humain. Selon divers témoignages, parti de rien, le père de Yérim Sow a réussi, à la force du poignet, à bâtir un empire prospère. Dans la blogosphère, les témoignages sont unanimes à reconnaître en lui l’empreinte du bâtisseur, mais aussi du mécène. Parti presque de rien, il a bâti une fortune tirée de la création d’entreprises aussi rentables que la Compagnie sahélienne d’entreprises (Cse), la Soseter, deux entreprises qui œuvrent dans les Bâtiments, travaux publics (Btp). A son actif, il y avait aussi la Société immobilière du Golf (Sig), la Société industrielle sahélienne de mécaniques, de matériels agricoles et de représentations (Sismar)…
Dans l’ombre du pionnier, il y avait aussi l’humain. Aliou Sow, c’était, en effet, une fondation faite homme. Des témoignages soulignent qu’il a construit et offert des cités et des mosquées clé en mains, des forages, beaucoup œuvré dans le social. Des internautes ont présenté le défunt comme «un fou du travail», «un homme d’une grande humilité». D’autres confient qu’«il est parti de rien» pour fonder de grandes entreprises mais juste par le culte du travail.
Feu Aliou Sow est décédé, hier à Paris où il était hospitalisé, à l’âge de 83 ans. Des sources informent que l’arrivée de la dépouille mortelle est prévue dans la soirée du samedi 26 août, et l’inhumation le lendemain, dimanche 27 août à Dakar.