«Que Jammeh me rende les restes de ma fille. Je n’éprouve aucun sentiment envers cet homme», confie Mme Samb à nos confrères du journal EnQuête, qui souligne qu’à 81 ans, cette maman ne perd pas espoir de voir les restes de fille lui être restitués.
La cinquantaine, Tabara Samb avait établi ses quartiers en Gambie après avoir divorcé d’avec son mari, un commissaire de Police, Farba Seck, qui a servi à Tambacounda et avec qui elle a eu trois garçons dont deux hommes de tenue: un militaire en service à la zone militaire n°4, Babacar Seck et un policier en service à Dakar, Lamine Seck.
C’est à Bakau en Gambie où elle s’était rendue qu’elle a rencontré celui qui finira par devenir son mari, Ibrahima Niang, un célèbre homme d’affaires rapatrié de la Suède.
Ils se fréquentent un moment avant de se marier. Ils décident de s’installer alors en Gambie. Et commencent à avoir des problèmes. L’on soutient qu’Ibrahima Niang, qui a divorcé avec quatre femmes, était un accro au chanvre indien.
Et à chaque fois qu’il usait de l’herbe, il avait tendance à bastonner son épouse. Le couple se bagarrait aujourd’hui et se réconciliait le lendemain. Ainsi, dans la nuit du 7 mars 2007, l’irréparable se produit car, après une banale altercation, Ibrahima Niang sort de la maison et revient un peu tardivement la nuit pour annoncer à son épouse qu’il lui a trouvé une coépouse.
Hors d’elle, Tabara Samb mijote son plan, attend que son mari dorme, chauffe de l’huile et le déverse sur Ibrahima Niang qui était au lit. Après dix jours d’hospitalisation, il décède le 17 mars 2007.