Après la dixième prorogation de l'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), Aïda Ndiongue craque. «C’est inhumain ! C’est de la torture morale que je suis en train de subir. Je suis inculpée depuis le 30 avril 2014, et cela fait plus de deux ans que cette instruction dure. On en est à la dixième prorogation. Et pendant ce temps, ils ont bloqué tous mes comptes. Ils ne savent pas comment je fais pour vivre. Ce sont actuellement mes sœurs et leurs enfants qui m’apportent leur soutien financier parce que je n’ai plus accès à mes comptes bancaires», s'offusque l'ex-sénatrice libérale qui s'est confiée à nos confrères de “jotay.net”.
«Actuellement, à la Crei, il n’y a que le dossier de Abdoulaye Baldé et le mien. Et pour celui de Baldé, l’expert a déposé son rapport. Quant à moi, on n’arrive pas à terminer l’expertise. S’ils ne trouvent rien et ils ne trouveront rien, ils n’ont qu’à abandonner. Mais deux ans que j’attends et je ne sais pas s’il y aura un non-lieu ou que l’on va renvoyer devant la cour pour jugement.
C’est de la torture morale. Je ne peux pas voyager. J’ai des problèmes médicaux. Je ne peux pas me soigner. J’ai été obligée de ramener mon fils à Dakar pour continuer ses études parce que je n’ai plus de quoi lui payer ses études puisqu’il était à Abu Dhabi. C’est vraiment de la torture morale», peste-t-elle.
Auteur: Seneweb
«Actuellement, à la Crei, il n’y a que le dossier de Abdoulaye Baldé et le mien. Et pour celui de Baldé, l’expert a déposé son rapport. Quant à moi, on n’arrive pas à terminer l’expertise. S’ils ne trouvent rien et ils ne trouveront rien, ils n’ont qu’à abandonner. Mais deux ans que j’attends et je ne sais pas s’il y aura un non-lieu ou que l’on va renvoyer devant la cour pour jugement.
C’est de la torture morale. Je ne peux pas voyager. J’ai des problèmes médicaux. Je ne peux pas me soigner. J’ai été obligée de ramener mon fils à Dakar pour continuer ses études parce que je n’ai plus de quoi lui payer ses études puisqu’il était à Abu Dhabi. C’est vraiment de la torture morale», peste-t-elle.
Auteur: Seneweb