Aïda Mbodji se redresse contre la forfaiture d’un clan conspirateur de son parti et se dresse contre les machinations du Pouvoir APR. Un autre responsable politique aurait péri. Une autre femme politique aurait vite fléchi. Un timoré du champ politique aurait succombé. Mais Aïda Mbodji a tenu, debout, bravant avec combativité ceux qui conspirent contre elle.
En politique, cette femme, qu’on l’aime ou pas, est simplement une surfemme. Tout chef de parti aurait aimé l’avoir dans son appareil politique. Son courage est inébranlable. Sa ténacité ankylose ses rivaux du PDS et immobilise ses adversaires du Pouvoir. Elle ne rompt jamais et refuse de fléchir, même devant l’APR instrumentalise l’Etat et le Parlement pour lui arracher sa légitimité.
A Oumar Sarr et à ses acolytes qui complotent à la neutraliser, elle assène, les yeux dans les yeux, œil pour œil et dent pour dent, ses vérités, sans aucune langue de bois. A Macky Sall et aux responsables APR de Bambey, elle tient un langage frontal et engage la bataille contre des hommes prétentieux et politiquement fanfarons. Et dans la jungle politique, elle les terrasse comme une lionne qui se joue de ruminants. Paradoxalement, cette force confirmée qui s’élargit, apeure les outsiders du PDS qui conspirent contre elle.
L’indécente conspiration de Libéraux
Le PDS a deux drames que Aïda Mbodji a vite compris, sans en arriver à s’en plaindre mais à tracer une voie alternative. Ce drame est d’abord la perte du pouvoir et l’écroulement politique de son nonagénaire fondateur. Il est ensuite la tragédie politique d’avoir à sa tête un Oumar Sarr, suppléant amorphe et incapable de mener une simple bataille de présence massive à l’Assemblée nationale. Ce Oumar Sarr qui a une histoire dans le PDS, aurait pu être l’alternative politique et la seule personnalité libérale à remplacer à l’applaudimètre Abdoulaye Wade.
Mais il est taciturne, terne, morne, feutré et ouaté pour être un leader. Son incapacité de mobiliser le PDS dans une dynamique unitaire, son double jeu avec le Pouvoir APR, sa tendance à opérer des conspirations contre des responsables libéraux qui, par leur action politique, le multiplient par zéro, et sa soumission derrière celui que Souleymane Ndéné Ndiaye avait le courage de qualifier de gosse, font de lui un homme qui a perdu la bataille avant même de poser les pieds dans l’arène. Et pour endiguer ses limites, il conspire.
Ainsi, à beaucoup d’égards, le PDS est comme le PS et l’APR. On y complote toujours. Des favorisés du hasard se lient en secret, planifient et conspirent au moyens d’actes inconvenants afin d’influer le cours des événements. Aïda Mbodji, Idrissa Seck, Khalifa Sall et Cie, Aminata Touré et Thérèse Diouf Faye, par exemple, en savent quelque chose. Les conspirateurs mentent par une lecture à l’envers de la réalité. Ce qu’ils présentent toujours comme vrai est faux, et inversement. Aïda Mbodji l’a vécu et a bravé les comploteurs de son parti, tout petits quand ils ont été démasqués.
Tenir, mais jamais périr
En politique, l’audace, le courage, la lucidité, le sens des relations humaines, l’esprit d’avant-garde et d’anticipation et la tenue d’un fief sont des attributs fondamentaux. Mais la capacité de flairer un complot, de le déjouer et de démasquer les auteurs, sont des atouts pour tenir et faire face. Aïda Mbodji a réussi, d’abord quand Wade était au Pouvoir, à identifier des comploteurs du PDS, à les déjouer et à leur faire face.
Elle fut plusieurs fois Ministre. Dans le 1er gouvernement de Macky Sall d’avril 2004 à novembre 2006 et dans le 2nd de novembre 2006 à juin 2007, quand il était avec Wade, elle fut une féconde Ministre de la Femme, de la Famille et du Développement social à qui on confia ensuite l’Entreprenariat féminin. Elle posait des actes qui satisfaisaient les femmes et indisposaient des jaloux et des envieux. Des comploteurs abusent Wade et elle quitte le gouvernement quand Hadjibou Soumaré devint Premier ministre. Awa Ndiaye, la dame aux célèbres cuillères, la remplaça au nom de la Génération du Concret que des rappeurs baptisaient La Génération que des cons créent.
Mais elle a tenu et n’a point péri. Wade dut alors lui confier, en 2009, un Ministère de la Transformation alimentaire des Produits agricoles pour ne pas la perdre. C’est que Aïda Mbodji sait, en politique, tenir avec la ténacité et le courage nécessaire. Dans le PDS comme avec les gens de l’APR, elle réussit toujours à identifier les porteurs de desseins malveillants contre son engagement politique, à les confondre et à leur tenir tête.
Mieux, elle sait se battre.
En politique, cette femme, qu’on l’aime ou pas, est simplement une surfemme. Tout chef de parti aurait aimé l’avoir dans son appareil politique. Son courage est inébranlable. Sa ténacité ankylose ses rivaux du PDS et immobilise ses adversaires du Pouvoir. Elle ne rompt jamais et refuse de fléchir, même devant l’APR instrumentalise l’Etat et le Parlement pour lui arracher sa légitimité.
A Oumar Sarr et à ses acolytes qui complotent à la neutraliser, elle assène, les yeux dans les yeux, œil pour œil et dent pour dent, ses vérités, sans aucune langue de bois. A Macky Sall et aux responsables APR de Bambey, elle tient un langage frontal et engage la bataille contre des hommes prétentieux et politiquement fanfarons. Et dans la jungle politique, elle les terrasse comme une lionne qui se joue de ruminants. Paradoxalement, cette force confirmée qui s’élargit, apeure les outsiders du PDS qui conspirent contre elle.
L’indécente conspiration de Libéraux
Le PDS a deux drames que Aïda Mbodji a vite compris, sans en arriver à s’en plaindre mais à tracer une voie alternative. Ce drame est d’abord la perte du pouvoir et l’écroulement politique de son nonagénaire fondateur. Il est ensuite la tragédie politique d’avoir à sa tête un Oumar Sarr, suppléant amorphe et incapable de mener une simple bataille de présence massive à l’Assemblée nationale. Ce Oumar Sarr qui a une histoire dans le PDS, aurait pu être l’alternative politique et la seule personnalité libérale à remplacer à l’applaudimètre Abdoulaye Wade.
Mais il est taciturne, terne, morne, feutré et ouaté pour être un leader. Son incapacité de mobiliser le PDS dans une dynamique unitaire, son double jeu avec le Pouvoir APR, sa tendance à opérer des conspirations contre des responsables libéraux qui, par leur action politique, le multiplient par zéro, et sa soumission derrière celui que Souleymane Ndéné Ndiaye avait le courage de qualifier de gosse, font de lui un homme qui a perdu la bataille avant même de poser les pieds dans l’arène. Et pour endiguer ses limites, il conspire.
Ainsi, à beaucoup d’égards, le PDS est comme le PS et l’APR. On y complote toujours. Des favorisés du hasard se lient en secret, planifient et conspirent au moyens d’actes inconvenants afin d’influer le cours des événements. Aïda Mbodji, Idrissa Seck, Khalifa Sall et Cie, Aminata Touré et Thérèse Diouf Faye, par exemple, en savent quelque chose. Les conspirateurs mentent par une lecture à l’envers de la réalité. Ce qu’ils présentent toujours comme vrai est faux, et inversement. Aïda Mbodji l’a vécu et a bravé les comploteurs de son parti, tout petits quand ils ont été démasqués.
Tenir, mais jamais périr
En politique, l’audace, le courage, la lucidité, le sens des relations humaines, l’esprit d’avant-garde et d’anticipation et la tenue d’un fief sont des attributs fondamentaux. Mais la capacité de flairer un complot, de le déjouer et de démasquer les auteurs, sont des atouts pour tenir et faire face. Aïda Mbodji a réussi, d’abord quand Wade était au Pouvoir, à identifier des comploteurs du PDS, à les déjouer et à leur faire face.
Elle fut plusieurs fois Ministre. Dans le 1er gouvernement de Macky Sall d’avril 2004 à novembre 2006 et dans le 2nd de novembre 2006 à juin 2007, quand il était avec Wade, elle fut une féconde Ministre de la Femme, de la Famille et du Développement social à qui on confia ensuite l’Entreprenariat féminin. Elle posait des actes qui satisfaisaient les femmes et indisposaient des jaloux et des envieux. Des comploteurs abusent Wade et elle quitte le gouvernement quand Hadjibou Soumaré devint Premier ministre. Awa Ndiaye, la dame aux célèbres cuillères, la remplaça au nom de la Génération du Concret que des rappeurs baptisaient La Génération que des cons créent.
Mais elle a tenu et n’a point péri. Wade dut alors lui confier, en 2009, un Ministère de la Transformation alimentaire des Produits agricoles pour ne pas la perdre. C’est que Aïda Mbodji sait, en politique, tenir avec la ténacité et le courage nécessaire. Dans le PDS comme avec les gens de l’APR, elle réussit toujours à identifier les porteurs de desseins malveillants contre son engagement politique, à les confondre et à leur tenir tête.
Mieux, elle sait se battre.