Toujours le flou entoure la manne financière dépensée dans la confection des cartes d'identités Biométriques. En effet le ministre de l'intérieur a démenti l'information selon laquelle elles coûtent milliards. Mais le journaliste Baba Aidara dit se baser sur les déclarations de l'ancien ministre de l'intérieur Abdoulaye Diallo, qui aurait soutenu dans une de ses sorties que les nouvelles cartes coutent 50 milliards.
Une commande à 76 millions d'euros qui verra la fourniture de 10 millions de cartes d'identité sous cinq ans. C'était cette même société qui, en 2007, avait obtenu le contrat de fabrication des passeports biométriques sénégalais.
Selon jeune Afrique qui assure avoir obtenu des informations du gouvernement, le marché de confection des nouvelles cartes nationales d’identité biométriques va coûter 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) au Sénégal. Et c’est le malaisien Iris Corporation Berhad qui l’a remporté. La firme cotée à la bourse de Kuala Lumpur sera, en vertu du contrat, tenue de fournir 10 millions de pièces d’identités biométriques sur une période de cinq ans. Elles lui seront réglées par des versements annuels de 10 milliards de F CFA. Des informations que le ministère de l’intérieur Abdoulayé Daouda Diallo avait validé, parce que lui-même avait fait une communication sur ses chiffres.
Le nouveau ministre dément son prédécesseur
Les cartes d’identité et d’électeurs biométriques auraient coûté moins que les 50 milliards de francs Cfa avancés. Selon le nouveau ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ce montant est exagéré. D’après Les Échos, le ministre a, pour convaincre en commission technique de l’Assemblée nationale, confié avoir signé lui-même le premier chèque de 12,5 milliards destiné à l’adjudicataire du marché attribué sous le magistère de son prédécesseur, Abdoulaye Daouda Diallo. Donc, suggère le journal, le versement de 50 milliards, qui aurait été déjà effectué par le gouvernement, ne serait qu’une vue de l’esprit.
Des experts soutiennent que le coût total d’un projet de cartes d’identité biométriques, logiciel, cartes, valises, imprimantes, consommables, personnel, pour 10 millions de personnes, ne dépassent pas 25 milliards. Donc, ils se demandent à qui profite cette marge de dizaines de milliards ?». Le journaliste Baba Aidara enfonce le clou en parlant d’une affaire louche et que les deux ministres n’ont pas dit la vérité aux Sénégalais
Une commande à 76 millions d'euros qui verra la fourniture de 10 millions de cartes d'identité sous cinq ans. C'était cette même société qui, en 2007, avait obtenu le contrat de fabrication des passeports biométriques sénégalais.
Selon jeune Afrique qui assure avoir obtenu des informations du gouvernement, le marché de confection des nouvelles cartes nationales d’identité biométriques va coûter 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) au Sénégal. Et c’est le malaisien Iris Corporation Berhad qui l’a remporté. La firme cotée à la bourse de Kuala Lumpur sera, en vertu du contrat, tenue de fournir 10 millions de pièces d’identités biométriques sur une période de cinq ans. Elles lui seront réglées par des versements annuels de 10 milliards de F CFA. Des informations que le ministère de l’intérieur Abdoulayé Daouda Diallo avait validé, parce que lui-même avait fait une communication sur ses chiffres.
Le nouveau ministre dément son prédécesseur
Les cartes d’identité et d’électeurs biométriques auraient coûté moins que les 50 milliards de francs Cfa avancés. Selon le nouveau ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, ce montant est exagéré. D’après Les Échos, le ministre a, pour convaincre en commission technique de l’Assemblée nationale, confié avoir signé lui-même le premier chèque de 12,5 milliards destiné à l’adjudicataire du marché attribué sous le magistère de son prédécesseur, Abdoulaye Daouda Diallo. Donc, suggère le journal, le versement de 50 milliards, qui aurait été déjà effectué par le gouvernement, ne serait qu’une vue de l’esprit.
Des experts soutiennent que le coût total d’un projet de cartes d’identité biométriques, logiciel, cartes, valises, imprimantes, consommables, personnel, pour 10 millions de personnes, ne dépassent pas 25 milliards. Donc, ils se demandent à qui profite cette marge de dizaines de milliards ?». Le journaliste Baba Aidara enfonce le clou en parlant d’une affaire louche et que les deux ministres n’ont pas dit la vérité aux Sénégalais