Le procureur du parquet financier, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, a annoncé, dimanche 12 janvier, l’ouverture d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence et abus de biens sociaux.
Dans son communiqué, il lie le déclenchement de cette procédure à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) pointant des «transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de francs Cfa».
Dans son édition de ce mardi 14, Libération lève un coin du voile dudit rapport. Le journal révèle que les «mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux» mis à nu ont été actionnés entre 2021 et 2023. Pour les déceler, poursuit la même source, la Centif s’est appuyée sur pas moins de huit Déclarations d’opérations suspectes (Dos) transmises par les banques et impliquant des entreprises et des personnes physiques.
«Globalement, le rapport cible des fonds reçus par Tahirou Sarr du Trésor, suivis de virements effectués par la suite à des sociétés ou personnes physiques comme Farba Ngom, renseigne Libération. […] Ces montants seraient des rétrocommissions versées au député en contrepartie de son implication pour faciliter des marchés et paiements à Tahirou Sarr.»
Libération signale qu’au moins onze entreprises et personnes physiques sont citées par la Centif : Tahirou Sarr, Farba Ngom, son frère Ismaïla Ngom, Serigne Khadim Niang, Sofico, Sci Haba, Scp Doworo, Kantong investment Sasu, Scp Tidiania, Sci Diamalaye, Groupe immobilier suisse (Gis).
Le procureur du parquet financier a demandé au ministre de la Justice de saisir l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Le Garde des Sceaux a introduit la requête. Celle-ci devrait être présentée au Bureau et à la Conférence des présidents du Parlement, qui sont convoqués ce mardi 14 janvier.
seneweb
Dans son communiqué, il lie le déclenchement de cette procédure à un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) pointant des «transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de francs Cfa».
Dans son édition de ce mardi 14, Libération lève un coin du voile dudit rapport. Le journal révèle que les «mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux» mis à nu ont été actionnés entre 2021 et 2023. Pour les déceler, poursuit la même source, la Centif s’est appuyée sur pas moins de huit Déclarations d’opérations suspectes (Dos) transmises par les banques et impliquant des entreprises et des personnes physiques.
«Globalement, le rapport cible des fonds reçus par Tahirou Sarr du Trésor, suivis de virements effectués par la suite à des sociétés ou personnes physiques comme Farba Ngom, renseigne Libération. […] Ces montants seraient des rétrocommissions versées au député en contrepartie de son implication pour faciliter des marchés et paiements à Tahirou Sarr.»
Libération signale qu’au moins onze entreprises et personnes physiques sont citées par la Centif : Tahirou Sarr, Farba Ngom, son frère Ismaïla Ngom, Serigne Khadim Niang, Sofico, Sci Haba, Scp Doworo, Kantong investment Sasu, Scp Tidiania, Sci Diamalaye, Groupe immobilier suisse (Gis).
Le procureur du parquet financier a demandé au ministre de la Justice de saisir l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Le Garde des Sceaux a introduit la requête. Celle-ci devrait être présentée au Bureau et à la Conférence des présidents du Parlement, qui sont convoqués ce mardi 14 janvier.
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