Alors que Thione Seck est en garde à vue, le Fbi a décidé d’entrer dans la danse à cause de l’utilisation de dollars dans ce faux-monnayage présumé.
La chute de Thione Ballago Seck de la scène risque d’être brutale. Au lendemain de l’éclatement de l’affaire, le Fbi a décidé d’entrer dans la danse pour savoir les circonstances dans lesquelles la monnaie américaine a été faussement reproduite.
Ce faux-monnayage présumé de dollars lui offre le droit de se mêler à l’enquête. Et les Etats-Unis ainsi que l’Union européenne peuvent se constituer parties civiles dans le cadre d’un procès. Au nom de la protection de leur monnaie et de leurs intérêts économiques. Aujourd’hui, cette implication du Fbi risque de compliquer davantage la situation du célèbre artiste.
Dès l’éclatement de cette affaire, certains ont tenté de solliciter l’arbitrage de certains responsables de l’Etat pour le tirer d’affaire. Mais l’affaire semblait compromettante pour permettre aux «médiateurs» de se mêler du dossier et mettre fin à l’enquête de la gendarmerie qui disposait suffisamment d’éléments compromettants.
Thione Seck, en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie depuis mercredi pour détention de faux billets de banque, a été déféré hier avant de bénéficier d’un retour de Parquet. Selon ses avocats, l’argent s’élèverait à 48 milliards de F Cfa constitués de fausses coupures de billets d’euros et de dollars. Jusqu’à son arrestation, Thione Seck n’était pas sur la scène d’enquête des gendarmes.
Les pandores filaient un Malien, résidant à la Cité des Eaux, près de Front de Terre. Il serait au cœur d’un réseau de multiplication de billets de banque. Mais ils ignoraient que l’affaire pouvait avoir des ramifications jusqu’à Ouest Foire où vit le musicien qui aurait des relations avec le présumé cerveau de ce dossier qui est aussi en garde à vue.
Après avoir réuni les preuves, les gendarmes l’ont finalement arrêté mercredi à cause de «soupçons irréfutables».
Les perquisitions effectuées chez les deux mis en cause ont permis de saisir de «faux billets d’euros et quelques dollars». Thione Ballago a expliqué aux enquêteurs que l’argent était la contrepartie d’un contrat qu’il devait signer avec des promoteurs gambiens.
Selon lui, cet argent représente le cachet d’une tournée internationale qu’il devait faire dans les cinq continents avec plus de 100 dates retenues pour une durée de 6 mois pour un montant de 100 millions d’euros. Malgré les interventions pour le sortir de cette scène, le célèbre musicien sera présenté au procureur de la République ce vendredi.
Cette affaire rappelle l’opération Bernhard de la seconde guerre mondiale. A l’époque, l’Allemagne avait monté cette opération pour contrefaire la livre sterling et le dollar Us.
Le Quotidien
La chute de Thione Ballago Seck de la scène risque d’être brutale. Au lendemain de l’éclatement de l’affaire, le Fbi a décidé d’entrer dans la danse pour savoir les circonstances dans lesquelles la monnaie américaine a été faussement reproduite.
Ce faux-monnayage présumé de dollars lui offre le droit de se mêler à l’enquête. Et les Etats-Unis ainsi que l’Union européenne peuvent se constituer parties civiles dans le cadre d’un procès. Au nom de la protection de leur monnaie et de leurs intérêts économiques. Aujourd’hui, cette implication du Fbi risque de compliquer davantage la situation du célèbre artiste.
Dès l’éclatement de cette affaire, certains ont tenté de solliciter l’arbitrage de certains responsables de l’Etat pour le tirer d’affaire. Mais l’affaire semblait compromettante pour permettre aux «médiateurs» de se mêler du dossier et mettre fin à l’enquête de la gendarmerie qui disposait suffisamment d’éléments compromettants.
Thione Seck, en garde à vue à la Section de recherches de la gendarmerie depuis mercredi pour détention de faux billets de banque, a été déféré hier avant de bénéficier d’un retour de Parquet. Selon ses avocats, l’argent s’élèverait à 48 milliards de F Cfa constitués de fausses coupures de billets d’euros et de dollars. Jusqu’à son arrestation, Thione Seck n’était pas sur la scène d’enquête des gendarmes.
Les pandores filaient un Malien, résidant à la Cité des Eaux, près de Front de Terre. Il serait au cœur d’un réseau de multiplication de billets de banque. Mais ils ignoraient que l’affaire pouvait avoir des ramifications jusqu’à Ouest Foire où vit le musicien qui aurait des relations avec le présumé cerveau de ce dossier qui est aussi en garde à vue.
Après avoir réuni les preuves, les gendarmes l’ont finalement arrêté mercredi à cause de «soupçons irréfutables».
Les perquisitions effectuées chez les deux mis en cause ont permis de saisir de «faux billets d’euros et quelques dollars». Thione Ballago a expliqué aux enquêteurs que l’argent était la contrepartie d’un contrat qu’il devait signer avec des promoteurs gambiens.
Selon lui, cet argent représente le cachet d’une tournée internationale qu’il devait faire dans les cinq continents avec plus de 100 dates retenues pour une durée de 6 mois pour un montant de 100 millions d’euros. Malgré les interventions pour le sortir de cette scène, le célèbre musicien sera présenté au procureur de la République ce vendredi.
Cette affaire rappelle l’opération Bernhard de la seconde guerre mondiale. A l’époque, l’Allemagne avait monté cette opération pour contrefaire la livre sterling et le dollar Us.
Le Quotidien