“Je tiens d’abord à préciser que je n’ai aucun lien avec la Sotiba. Je ne sais d’ailleurs rien de cette société. Je ne sais rien de son fonctionnement, ni de ses employés. Je n’en sais vraiment rien du tout. Ce que je sais, par contre, c’est qu’à Kaolack où je suis le président de la Chambre de commerce,
L’Etat du Sénégal avait cédé l’usine Politexka à un certain Jean-Marc Secondi. Quand ce dernier a eu des difficultés, il a abandonné la société et est rentré chez lui. C’est par la suite que les employés sont venus me voir pour solliciter mon aide en vue du redémarrage de l’usine. Je tiens à préciser que c’est eux qui ont entrepris toutes les démarches. Ils sont même allés voir l’Etat à cet effet.
En 2010, nous avons signé un accord tripartite. Après la signature de cet accord, le ministre de l’Industrie d’alors, Abdoulaye Baldé, avait déclaré que j’allais reprendre l’usine et que j’allais payer tous les droits. Mais j’avais aussitôt démenti en disant que je ne pouvais payer aucun droit et que je m’étais simplement engagé pour relancer les activités de l’usine.
Depuis lors, je reconnais que les activités peinent à démarrer comme on le souhaite. Le milliard de francs Cfa dont ils parlent, c’est mon argent. Ce n’est pas celui de l’Etat. L’Etat me devait cet argent que j’ai viré dans les comptes de la société Domitexka (Domaine industrielle de Kahone) que je venais de créer. Je reconnais que je ne sais rien du textile. Je voulais simplement les aider pour relancer les activités de l’usine. Mais quand je me suis rendu compte que les activités ne marchaient pas comme on l’aurait souhaité, j’ai convoqué tous les employés pour leur faire savoir que je ne pouvais plus continuer. Ils m’ont demandé de leur donner la permission de piloter l’usine eux-mêmes. Ce que nous avons conclu. J’ai perdu un milliard dans cette usine. Si demain l’Etat souhaite la reprendre, il n’y aura aucun problème. Je la lui rendrai sans aucun problème.
M. Serigne MBOUP
Président de la Chambre
de Commerce de Kaolack
L’Etat du Sénégal avait cédé l’usine Politexka à un certain Jean-Marc Secondi. Quand ce dernier a eu des difficultés, il a abandonné la société et est rentré chez lui. C’est par la suite que les employés sont venus me voir pour solliciter mon aide en vue du redémarrage de l’usine. Je tiens à préciser que c’est eux qui ont entrepris toutes les démarches. Ils sont même allés voir l’Etat à cet effet.
En 2010, nous avons signé un accord tripartite. Après la signature de cet accord, le ministre de l’Industrie d’alors, Abdoulaye Baldé, avait déclaré que j’allais reprendre l’usine et que j’allais payer tous les droits. Mais j’avais aussitôt démenti en disant que je ne pouvais payer aucun droit et que je m’étais simplement engagé pour relancer les activités de l’usine.
Depuis lors, je reconnais que les activités peinent à démarrer comme on le souhaite. Le milliard de francs Cfa dont ils parlent, c’est mon argent. Ce n’est pas celui de l’Etat. L’Etat me devait cet argent que j’ai viré dans les comptes de la société Domitexka (Domaine industrielle de Kahone) que je venais de créer. Je reconnais que je ne sais rien du textile. Je voulais simplement les aider pour relancer les activités de l’usine. Mais quand je me suis rendu compte que les activités ne marchaient pas comme on l’aurait souhaité, j’ai convoqué tous les employés pour leur faire savoir que je ne pouvais plus continuer. Ils m’ont demandé de leur donner la permission de piloter l’usine eux-mêmes. Ce que nous avons conclu. J’ai perdu un milliard dans cette usine. Si demain l’Etat souhaite la reprendre, il n’y aura aucun problème. Je la lui rendrai sans aucun problème.
M. Serigne MBOUP
Président de la Chambre
de Commerce de Kaolack