La maladie de beaucoup de politiciens du Sénégal est l’inconstance qui est corrélative à la déloyauté et à la perfidie. Elle discrédite même le jeu politique et l’avilit. On en trouve dans tous les partis politiques majoritairement peuplés de conspirateurs et de conjurateurs qui valsent d’un camp à l’autre, selon les spéculations contextuelles. Mais heureusement, ils ne sont que des politiciennes et des politiciens. Ils n’ont aucune vertu ni valeur de femmes politiques et d’hommes politique. Les Sénégalais, hélas, ne font jamais la différence entre une politicienne et un politicien et une Femme politique et un Homme politique. Ce qui les distingue est que la politicienne et le politicien sont des opportunistes et des expectants alors que la Femme politique et l’Homme politique sont animés de principes et de valeurs.
Le PS et le PDS sont, dans le champ politique, des partis politiques qui ont plus de politiciennes et de politiciens que de Femmes politiques et d’Hommes politiques. L’inconstance, l’infidélité, la fourberie et le pharisaïsme y sont permanents. D’ailleurs, dans la crise que vit le PS, des masques tombent dans des gouffres empestés et le faciès des conjurateurs se fait découvrir. Il en est ainsi de Alioune Ndoye, Maire de Dakar-Plateau. Contrairement à ce que dit une certaine presse lors de sa récente sortie contre Khalifa Sall, il n’enfonce pas ce dernier, n’étant ni témoin cité à la barre, ni avocat, ni juge. Il s’enfonce lui-même en se démasquant sans s’en rendre compte. Et pour cause !
Entre dérobade et trahison
Alioune Ndoye, jusqu’à une date récente, fut proche de Khalifa Sall. Ce dernier qu’il attaque aujourd’hui a pourtant joué un rôle décisif à son élection à la tête de la Commune d’Arrondissement de Dakar-Plateau, grâce à la coalition Taxawu Ndakaru. Il a pris part au triomphe de Khalifa Sall à Dakar, en 2009 et en 2014, contre la volonté de Ousmane Tanor Dieng. En 2014, il a subrepticement combattu la majorité présidentielle à Dakar, combattant conséquemment le Secrétaire général du PS et Macky Sall lui-même.
Calculateur, il quitte Khalifa Sall à la veille des élections pour le Haut Conseil des Collectivités Locales et la Coalition Taxawu Ndakaru grâce à laquelle il est devenu Maire. Au lieu de démissionner logiquement et moralement de la Mairie qu’il a eue grâce à cette Taxawu Ndakaru, il rejoint Benno Bokk Yakaar de Macky. Et aujourd’hui, il attaque le leader de cette Coalition, mais avec une triste malhabileté qui le met à nu. Ce flottement est illustratif d’un politicien altérable qui oscille d’un camp à l’autre en claudiquant d’une idée à une autre.
Pourtant, comme Alioune Ndoye a été hostile à l’inconstance et à la transhumance qui ne s’opère pas seulement d’un parti d’opposition à celui du pouvoir, mais aussi d’un emblème à un symbole. Depuis la germination de Vision Socialiste dans le Bureau de Aissata Tall Sall, jusqu’à la veille de la dernière Présidentielle, il s’est montré cohérent et constant. Seulement, les arômes du pouvoir, les remugles de la Tanorie et la foi surdimensionnée, exagérée et immodérée en une responsabilité ministérielle ou institutionnelle à conquérir, a dévié cet homme de la voie qu’il suivait. Mais l’égocentrisme est une difformité morale qui se mue en une tare qui conduit à la trahison.
Refuser le jeu des vétérans
Le conflit politique entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall est mené par une écrasante majorité de jeunes qui ont pourtant leur propre avenir politique à prévoir. Les deux hommes se connaissent. Ils ont cheminé ensemble pendant des décennies dans le gouvernement comme dans le Bureau politique du PS. Ce qui les oppose va bien au-delà de questions politiques. Les auxiliaires ignorent la source de leur animosité.
D’ailleurs, personne n’entend Khalifa attaquer Tanor, ni ce dernier s’en prendre publiquement à lui. Ils se combattent plutôt par procuration et ce sont des jeunes et des femmes du parti qui se regroupent par-ci, s’entassent par-là, menant le combat de ces vétérans en s’érigeant en d’incendiaires chiffonniers qui s’imputent des énormités et se confrontent jusqu’à la saignée.
Le doyen Nguirane Ndoye est l’un des plus prestigieux du Parti socialiste dont la constance, la fidélité, la sagesse, la loyauté et la probité sont le chœur des louanges qui font le diadème de sa grandeur. Militant socialiste depuis des décennies, ce grenier de vertu n’est et n’a été d’aucun camp dans le labyrinthe des crises que le PS a vécu. Il n’est et n’a été ni d’un camp de Paul, ni d’un clan de Pierre. Il n’est que du PS. Il existe d’autres exemples de personnalités socialistes, comme lui, qui forcent l’admiration et le respect.
Mais le Parti senghorien est déficitaire de cette génération de Nguirane Ndoye, imbue de valeurs, de constance, de modestie et de fidélité. Il est devenu un fenil de brocanteurs et de condottieri qui excellent dans les agressions verbales, les énormités et la trahison par une spirale de zigzag indigne !
Le Piroguier
Le PS et le PDS sont, dans le champ politique, des partis politiques qui ont plus de politiciennes et de politiciens que de Femmes politiques et d’Hommes politiques. L’inconstance, l’infidélité, la fourberie et le pharisaïsme y sont permanents. D’ailleurs, dans la crise que vit le PS, des masques tombent dans des gouffres empestés et le faciès des conjurateurs se fait découvrir. Il en est ainsi de Alioune Ndoye, Maire de Dakar-Plateau. Contrairement à ce que dit une certaine presse lors de sa récente sortie contre Khalifa Sall, il n’enfonce pas ce dernier, n’étant ni témoin cité à la barre, ni avocat, ni juge. Il s’enfonce lui-même en se démasquant sans s’en rendre compte. Et pour cause !
Entre dérobade et trahison
Alioune Ndoye, jusqu’à une date récente, fut proche de Khalifa Sall. Ce dernier qu’il attaque aujourd’hui a pourtant joué un rôle décisif à son élection à la tête de la Commune d’Arrondissement de Dakar-Plateau, grâce à la coalition Taxawu Ndakaru. Il a pris part au triomphe de Khalifa Sall à Dakar, en 2009 et en 2014, contre la volonté de Ousmane Tanor Dieng. En 2014, il a subrepticement combattu la majorité présidentielle à Dakar, combattant conséquemment le Secrétaire général du PS et Macky Sall lui-même.
Calculateur, il quitte Khalifa Sall à la veille des élections pour le Haut Conseil des Collectivités Locales et la Coalition Taxawu Ndakaru grâce à laquelle il est devenu Maire. Au lieu de démissionner logiquement et moralement de la Mairie qu’il a eue grâce à cette Taxawu Ndakaru, il rejoint Benno Bokk Yakaar de Macky. Et aujourd’hui, il attaque le leader de cette Coalition, mais avec une triste malhabileté qui le met à nu. Ce flottement est illustratif d’un politicien altérable qui oscille d’un camp à l’autre en claudiquant d’une idée à une autre.
Pourtant, comme Alioune Ndoye a été hostile à l’inconstance et à la transhumance qui ne s’opère pas seulement d’un parti d’opposition à celui du pouvoir, mais aussi d’un emblème à un symbole. Depuis la germination de Vision Socialiste dans le Bureau de Aissata Tall Sall, jusqu’à la veille de la dernière Présidentielle, il s’est montré cohérent et constant. Seulement, les arômes du pouvoir, les remugles de la Tanorie et la foi surdimensionnée, exagérée et immodérée en une responsabilité ministérielle ou institutionnelle à conquérir, a dévié cet homme de la voie qu’il suivait. Mais l’égocentrisme est une difformité morale qui se mue en une tare qui conduit à la trahison.
Refuser le jeu des vétérans
Le conflit politique entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall est mené par une écrasante majorité de jeunes qui ont pourtant leur propre avenir politique à prévoir. Les deux hommes se connaissent. Ils ont cheminé ensemble pendant des décennies dans le gouvernement comme dans le Bureau politique du PS. Ce qui les oppose va bien au-delà de questions politiques. Les auxiliaires ignorent la source de leur animosité.
D’ailleurs, personne n’entend Khalifa attaquer Tanor, ni ce dernier s’en prendre publiquement à lui. Ils se combattent plutôt par procuration et ce sont des jeunes et des femmes du parti qui se regroupent par-ci, s’entassent par-là, menant le combat de ces vétérans en s’érigeant en d’incendiaires chiffonniers qui s’imputent des énormités et se confrontent jusqu’à la saignée.
Le doyen Nguirane Ndoye est l’un des plus prestigieux du Parti socialiste dont la constance, la fidélité, la sagesse, la loyauté et la probité sont le chœur des louanges qui font le diadème de sa grandeur. Militant socialiste depuis des décennies, ce grenier de vertu n’est et n’a été d’aucun camp dans le labyrinthe des crises que le PS a vécu. Il n’est et n’a été ni d’un camp de Paul, ni d’un clan de Pierre. Il n’est que du PS. Il existe d’autres exemples de personnalités socialistes, comme lui, qui forcent l’admiration et le respect.
Mais le Parti senghorien est déficitaire de cette génération de Nguirane Ndoye, imbue de valeurs, de constance, de modestie et de fidélité. Il est devenu un fenil de brocanteurs et de condottieri qui excellent dans les agressions verbales, les énormités et la trahison par une spirale de zigzag indigne !
Le Piroguier