Au nombre des affaires judiciaires les plus médiatisées, ce qu'il est convenu d'appeler le cas Lat Diop reste aujourd'hui une énigme. Et, pour cause? Depuis sa convocation par la Division des Investigations Criminelles, samedi dernier suivie de son placement en garde à vue, de nombreuses questions restent en suspens.
Primo, la durée initiale de sa garde à vue , prolongée, qui, nous revient-il, expire aujourd'hui, sera t'elle encore augmentée par le maître des poursuites, c'est à dire le procureur?
Secundo, lorsque la version de l'auteur présumé de l'infraction diverge avec celle de la victime, l'officier de police judiciaire peut opter, après l'avis du procureur de la République, pour une confrontation. Question: l'ex Dg de la Lonase, qui est dans l'expectative d'une confrontation hypothétique avec le sieur Mohamed Dieng ( hors du pays, paraît-il) , fera t'il face avec ce dernier qui lui aurait filé la somme de 7 milliards cfa?
Tertio, pourquoi la Lonase ne s'est pas constituée partie civile? Pour la gouverne de ceux qui l'ignorent encore, la partie civile est la personne qui s'estime victime d'une infraction et qui intervient dans la procédure en justice pour obtenir une indemnisation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civile. S'il s'avère qu'il y'a détourment de deniers public, la direction de la Lonase ne doit pas trainer les pieds pour déposer sa plainte avec constitution de partie civile. Qu’est-ce à dire? Qui est la partie civile dans cette affaire?
Quarto, dans cet imbroglio judiciaire, admettons que le sieur Mohamed Dieng ait remis des milliards à Lat Diop. N'est -ce pas que c'est un tiers, c'est-à-dire une personne étrangère à la Lonase? Même si, c'est aux fins de le corrompre, il doit être de facto mis aux arrêts au même titre que le corrompu. Qui plus, le blanchiment de capitaux est-il prouvé? Bref, de la confusion et beaucoup de questions entourent cette affaire qui alimente les débats.
Nous espérons que nos perspicaces enquêteurs, précisément de la DIC, sauront tirer au clair ce dossier.
Affaire à suivre...
njaydakarposte@gmail.com
Primo, la durée initiale de sa garde à vue , prolongée, qui, nous revient-il, expire aujourd'hui, sera t'elle encore augmentée par le maître des poursuites, c'est à dire le procureur?
Secundo, lorsque la version de l'auteur présumé de l'infraction diverge avec celle de la victime, l'officier de police judiciaire peut opter, après l'avis du procureur de la République, pour une confrontation. Question: l'ex Dg de la Lonase, qui est dans l'expectative d'une confrontation hypothétique avec le sieur Mohamed Dieng ( hors du pays, paraît-il) , fera t'il face avec ce dernier qui lui aurait filé la somme de 7 milliards cfa?
Tertio, pourquoi la Lonase ne s'est pas constituée partie civile? Pour la gouverne de ceux qui l'ignorent encore, la partie civile est la personne qui s'estime victime d'une infraction et qui intervient dans la procédure en justice pour obtenir une indemnisation de son préjudice. Pour cela, elle doit se constituer partie civile. S'il s'avère qu'il y'a détourment de deniers public, la direction de la Lonase ne doit pas trainer les pieds pour déposer sa plainte avec constitution de partie civile. Qu’est-ce à dire? Qui est la partie civile dans cette affaire?
Quarto, dans cet imbroglio judiciaire, admettons que le sieur Mohamed Dieng ait remis des milliards à Lat Diop. N'est -ce pas que c'est un tiers, c'est-à-dire une personne étrangère à la Lonase? Même si, c'est aux fins de le corrompre, il doit être de facto mis aux arrêts au même titre que le corrompu. Qui plus, le blanchiment de capitaux est-il prouvé? Bref, de la confusion et beaucoup de questions entourent cette affaire qui alimente les débats.
Nous espérons que nos perspicaces enquêteurs, précisément de la DIC, sauront tirer au clair ce dossier.
Affaire à suivre...
njaydakarposte@gmail.com