Le niveau effroyable et tragique auquel a abouti la crise que vit le PS, est le résultat d’une série de fourvoiements et d’erreurs politiques commis par Ousmane Tanor Dieng, aujourd’hui vautré à la tête du HCCT. Il a manqué de perspicacité politique et commis des égarements qui ont amené à faire de Khalifa Sall et Cie des victimes qui gagnent plus qu’ils perdent.
Première erreur
La première erreur de Tanor face à Khalifa est un pétrifiant déficit de communication. Il a une incapacité de communiquer avec verve et une inaptitude de tenir un discours galvanisant qui attise pour convaincre.
Or, l’éloquence est indispensable en politique. Elle illustre le courage du leader et sa faculté à mobiliser les masses. Le manque d’éloquence de Tanor est donc une carence politique. Il lui donne l’image d’un amorphe incapable de pousser ses troupes au triomphe. Avec lui, le PS souffre d’une anémie : son SG, Tanor, n’est ni éloquent, ni charismatique pour des victoires historiques.
Dans le conflit qui l’oppose à Khalifa, qu’il ait tort ou qu’il ait raison, il n’arrive pas à convaincre, ni à s’imposer. Son erreur est d’ignorer que l’intendance d’un parti est différente de la gestion d’un Etat. Il tient le PS non en homme politique, mais en homme d’Etat, si bien qu’il est identifié à un bourreau encagoulé qui guillotine ceux qui le contrarient ou lui font de l’ombre.
Les porte-paroles du PS sont de bons militants, mais dans ce conflit, ils parlent trop et mal, n’intercédant que pour enfoncer Khalifa Sall. Manquant de pertinence devant l’opinion publique, beaucoup les prennent pour des hâbleurs qui font rire. Ainsi, la communication politique de la Tanorie ne passe finalement pas, étant imbibée de bourdes et d’assaillies impertinentes contre Khalifa Sall et Cie.
Deuxième erreur
La deuxième erreur est une maladresse dans la poursuite politico-judiciaire contre des proches de Khalifa Sall. Les actes d’accusation font penser à une utilisation partisane de la Justice. Ceux servis à Bamba Fall, sont démesurés, presque disproportionnés à la réalité des faits relayés par la presse et suivis par des militants. Les charges de « violence et voie de faits, destruction de biens appartenant à autrui et injures publiques » sont compréhensibles.
Mais les accusations de « tentative d’assassinat, menaces de mort » sont grosses et illustrent une volonté politique de laminer un adversaire. Ces actes d’accusation ne sont pas pertinents. Ils puent un acharnement politique qui porte préjudice à un seul homme, Ousmane Tanor Dieng lui-même.
Ce préjudice est la continuité de l’effondrement de son leadership claudiquant et la certification de l’image d’un bourreau PS qui n’œuvre qu’à occire politiquement ceux qui le contrarient. Pire, les responsables politiques de son camp qui baragouinent dans les média, se dénigrent eux-mêmes par leurs bavardes répliques. Leurs agressions verbales enragent, non seulement de nombreux socialistes, mais aussi beaucoup de citoyens.
Troisième erreur
La troisième erreur commise par Tanor, sont les responsables politiques qu’il vise. D’abord Khalifa Sall jouit dans la Capitale d’une vraie popularité. Maire de Dakar, il a eu la présence d’esprit de poser des actes de bâtisseurs qui raffermissent son halo public. Et c’est ce travail pour le bien public que lui refusent le pouvoir-APR et la Tanorie car il en récolterait des fruits électoraux. Ce n’est pas pour rien qu’il avoue que Wade au moins le laissait travailler.
Ensuite, dans le PS, Khalifa Sall a une bonne auréole en raison de son ancienneté et de sa légitimité. Il y a tissé sa toile mieux que Tanor l’homme de Nguéniène, un hameau qui n’est sorti du néant qu’avec son émergence du temps de Diouf. Il a des auxiliaires dans toutes les coordinations socialistes du Sénégal.
Enfin, les autres responsables politiques ciblés, Bamba Fall, Barthélémy Diaz, Idrissa Diallo, Kany Bèye et autres, ont toujours été confondu avec le PS déchu en 2000. Mais en les traquant et en les muselant parce qu’ils refusent le larbinisme et la subordination en se dressant contre l’arbitraire et l’unilatéralisme, Ousmane Tanor Dieng et son camp font simplement d’eux des « guerriers », au sens populaire du terme.
Et au-delà du travail municipal que mènent certains comme Bamba Fall, Barthélémy Diaz et Kany Bèye, ces responsables ont de solides bases et des masses de militants dévoués à leurs causes. Tanor a commis l’erreur de leur faire bénéficier aujourd’hui davantage de diadème politique.
Cinquième erreur
La cinquième erreur de Tanor est de paraître ignorer que les Sénégalais ne supportent pas l’iniquité et l’injustice, surtout en politique. C’est une erreur politique qu’il charrie en lui. Dans le jeu politique national, un diable devient un ange s’il est traqué avec maladresse et absolutisme.
Djibo Ka l’a vécu en devenant, en un temps record, la deuxième force parlementaire en 1998. Niasse a politiquement bénéficié de son refus de se soumettre à Diouf comme à Wade. Idrissa Seck a eu à secouer le régime de celui-ci pour avoir refusé la gouvernance absolutiste. Si Macky Sall est élu Président de la République, c’est en raison de l’injustice que Wade lui a voulu lui faire subir.
Les Sénégalais oublient ce que fut et fit un homme politique s’il éprouve un injuste acharnement. Cet homme est vite soutenu et devient populaire, surtout en période pré-électorale. Tanor a commis l’erreur d’en faire fi.
Le Piroguier
Première erreur
La première erreur de Tanor face à Khalifa est un pétrifiant déficit de communication. Il a une incapacité de communiquer avec verve et une inaptitude de tenir un discours galvanisant qui attise pour convaincre.
Or, l’éloquence est indispensable en politique. Elle illustre le courage du leader et sa faculté à mobiliser les masses. Le manque d’éloquence de Tanor est donc une carence politique. Il lui donne l’image d’un amorphe incapable de pousser ses troupes au triomphe. Avec lui, le PS souffre d’une anémie : son SG, Tanor, n’est ni éloquent, ni charismatique pour des victoires historiques.
Dans le conflit qui l’oppose à Khalifa, qu’il ait tort ou qu’il ait raison, il n’arrive pas à convaincre, ni à s’imposer. Son erreur est d’ignorer que l’intendance d’un parti est différente de la gestion d’un Etat. Il tient le PS non en homme politique, mais en homme d’Etat, si bien qu’il est identifié à un bourreau encagoulé qui guillotine ceux qui le contrarient ou lui font de l’ombre.
Les porte-paroles du PS sont de bons militants, mais dans ce conflit, ils parlent trop et mal, n’intercédant que pour enfoncer Khalifa Sall. Manquant de pertinence devant l’opinion publique, beaucoup les prennent pour des hâbleurs qui font rire. Ainsi, la communication politique de la Tanorie ne passe finalement pas, étant imbibée de bourdes et d’assaillies impertinentes contre Khalifa Sall et Cie.
Deuxième erreur
La deuxième erreur est une maladresse dans la poursuite politico-judiciaire contre des proches de Khalifa Sall. Les actes d’accusation font penser à une utilisation partisane de la Justice. Ceux servis à Bamba Fall, sont démesurés, presque disproportionnés à la réalité des faits relayés par la presse et suivis par des militants. Les charges de « violence et voie de faits, destruction de biens appartenant à autrui et injures publiques » sont compréhensibles.
Mais les accusations de « tentative d’assassinat, menaces de mort » sont grosses et illustrent une volonté politique de laminer un adversaire. Ces actes d’accusation ne sont pas pertinents. Ils puent un acharnement politique qui porte préjudice à un seul homme, Ousmane Tanor Dieng lui-même.
Ce préjudice est la continuité de l’effondrement de son leadership claudiquant et la certification de l’image d’un bourreau PS qui n’œuvre qu’à occire politiquement ceux qui le contrarient. Pire, les responsables politiques de son camp qui baragouinent dans les média, se dénigrent eux-mêmes par leurs bavardes répliques. Leurs agressions verbales enragent, non seulement de nombreux socialistes, mais aussi beaucoup de citoyens.
Troisième erreur
La troisième erreur commise par Tanor, sont les responsables politiques qu’il vise. D’abord Khalifa Sall jouit dans la Capitale d’une vraie popularité. Maire de Dakar, il a eu la présence d’esprit de poser des actes de bâtisseurs qui raffermissent son halo public. Et c’est ce travail pour le bien public que lui refusent le pouvoir-APR et la Tanorie car il en récolterait des fruits électoraux. Ce n’est pas pour rien qu’il avoue que Wade au moins le laissait travailler.
Ensuite, dans le PS, Khalifa Sall a une bonne auréole en raison de son ancienneté et de sa légitimité. Il y a tissé sa toile mieux que Tanor l’homme de Nguéniène, un hameau qui n’est sorti du néant qu’avec son émergence du temps de Diouf. Il a des auxiliaires dans toutes les coordinations socialistes du Sénégal.
Enfin, les autres responsables politiques ciblés, Bamba Fall, Barthélémy Diaz, Idrissa Diallo, Kany Bèye et autres, ont toujours été confondu avec le PS déchu en 2000. Mais en les traquant et en les muselant parce qu’ils refusent le larbinisme et la subordination en se dressant contre l’arbitraire et l’unilatéralisme, Ousmane Tanor Dieng et son camp font simplement d’eux des « guerriers », au sens populaire du terme.
Et au-delà du travail municipal que mènent certains comme Bamba Fall, Barthélémy Diaz et Kany Bèye, ces responsables ont de solides bases et des masses de militants dévoués à leurs causes. Tanor a commis l’erreur de leur faire bénéficier aujourd’hui davantage de diadème politique.
Cinquième erreur
La cinquième erreur de Tanor est de paraître ignorer que les Sénégalais ne supportent pas l’iniquité et l’injustice, surtout en politique. C’est une erreur politique qu’il charrie en lui. Dans le jeu politique national, un diable devient un ange s’il est traqué avec maladresse et absolutisme.
Djibo Ka l’a vécu en devenant, en un temps record, la deuxième force parlementaire en 1998. Niasse a politiquement bénéficié de son refus de se soumettre à Diouf comme à Wade. Idrissa Seck a eu à secouer le régime de celui-ci pour avoir refusé la gouvernance absolutiste. Si Macky Sall est élu Président de la République, c’est en raison de l’injustice que Wade lui a voulu lui faire subir.
Les Sénégalais oublient ce que fut et fit un homme politique s’il éprouve un injuste acharnement. Cet homme est vite soutenu et devient populaire, surtout en période pré-électorale. Tanor a commis l’erreur d’en faire fi.
Le Piroguier