Le Président du parti Pastef ne cautionne pas l'audition de l'édile de Dakar, Khalifa Sall, par la Division des investigations criminelles (Dic). Ousmane Sonko pense que ce qui se passe n’est rien d'autre qu'une utilisation abusive de la justice sénégalaise. «Il faut rappeler au Président Macky Sall que l’instrumentalisation de la justice et l’utilisation de l’appareil de l’Etat pour des règlements de comptes politiques ne passeront pas», a déclaré Ousmane Sonko.
Selon lui, il y a énormément de rapports douteux sur la table du chef de l'Etat qui épinglent des ministres qui siègent avec le président de la République en Conseil des ministres tous les mercredis. “Le rapport 2014 de l’IGE (Inspection générale d'Etat) a épinglé des gens qui ont compromis plus de 50 milliards et qui aujourd’hui sont propulsés à des postes de responsabilité et descendent sur le terrain politique au nom de l’Apr. Ils organisent des meetings à coup de centaines de millions pour de simples fonctionnaires. Ce sont ces questions qui nous interpellent tous», dit-il.
«Aujourd’hui, le président de la République a, à son service, 4 magistrats qui sont instrumentalisés pour commettre toutes les forfaitures et pour préparer la fraude électorale pour les prochaines élections. C’est peine perdue. Il faut que le président comprenne que le pouvoir ne lui appartient pas. Il ne peut pas empêcher l’existence d’une opposition au Sénégal. Il n’a qu’à arrêter d’utiliser l’appareil de l’Etat qu’on lui a confié pour transformer la vie des sénégalais, ce à quoi il est en train d’échouer lamentablement, et non pas pour attaquer ceux qui n’ont pas la même opinion que lui. Nous apportons tous notre soutien au maire Khalifa Sall et à ses collaborateurs», a conclu Ousmane Sonko, qui s'est rendu ce matin au palais de la justice pour soutenir le maire socialiste.
Auteur:Seneweb.com
Selon lui, il y a énormément de rapports douteux sur la table du chef de l'Etat qui épinglent des ministres qui siègent avec le président de la République en Conseil des ministres tous les mercredis. “Le rapport 2014 de l’IGE (Inspection générale d'Etat) a épinglé des gens qui ont compromis plus de 50 milliards et qui aujourd’hui sont propulsés à des postes de responsabilité et descendent sur le terrain politique au nom de l’Apr. Ils organisent des meetings à coup de centaines de millions pour de simples fonctionnaires. Ce sont ces questions qui nous interpellent tous», dit-il.
«Aujourd’hui, le président de la République a, à son service, 4 magistrats qui sont instrumentalisés pour commettre toutes les forfaitures et pour préparer la fraude électorale pour les prochaines élections. C’est peine perdue. Il faut que le président comprenne que le pouvoir ne lui appartient pas. Il ne peut pas empêcher l’existence d’une opposition au Sénégal. Il n’a qu’à arrêter d’utiliser l’appareil de l’Etat qu’on lui a confié pour transformer la vie des sénégalais, ce à quoi il est en train d’échouer lamentablement, et non pas pour attaquer ceux qui n’ont pas la même opinion que lui. Nous apportons tous notre soutien au maire Khalifa Sall et à ses collaborateurs», a conclu Ousmane Sonko, qui s'est rendu ce matin au palais de la justice pour soutenir le maire socialiste.
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