Roland Adjovi, vice-président du Groupe de travail des Nations unies, a apporté une précision sur l'affaire Karim Wade. Selon le juriste béninois, le Groupe de travail des Nations unies n'a pas demandé une libération immédiate comme exigé par les avocats de Wade-fils. "Dans le cas de l'affaire Karim Wade, le Groupe de travail des Nations unies n'a pas demandé sa libération immédiate, parce qu'il y avait un procès en cours", a précisé le fonctionnaire qui prend ainsi le contre-pieds des avocats de Wade-fils. A l'en croire, le Groupe de travail n'a pas fait une telle exigence car il "n'estimait pas que la violation de ses droits ait fondamentalement faussée le jeu de la procédure pénale".
D'après le vice-président, invité d'Afrique-matin sur l'antenne Afrique de Rfi, "le Groupe de travail a reconnu que les droits de Karim Wade avaient été violés en raison de la détention préventive prolongée et a demandé au Sénégal de réparer comme il le jugerait approprié". S'agissant de la réparation du préjudice, il soutient dans EnQuête : "Il peut s'agir d'une réduction de peine, mais il peut s'agir aussi d'une compensation financière à proportion de la violation qui a été subie".
D'après le vice-président, invité d'Afrique-matin sur l'antenne Afrique de Rfi, "le Groupe de travail a reconnu que les droits de Karim Wade avaient été violés en raison de la détention préventive prolongée et a demandé au Sénégal de réparer comme il le jugerait approprié". S'agissant de la réparation du préjudice, il soutient dans EnQuête : "Il peut s'agir d'une réduction de peine, mais il peut s'agir aussi d'une compensation financière à proportion de la violation qui a été subie".