Placé en garde-à-vue à la Division des investigations criminelles (DIC) vendredi dernier après avoir échappé à une expédition punitive, Assane Diouf a été mis à la disposition du Procureur de la République, hier.
A la faveur d'un retour de parquet, c'est aujourd'hui qu'il fera face au représentant du ministère public. Le moins que l'on puisse dire est que le délinquant du web risque de se taire pour un bon moment et pour cause. Libération a appris de sources autorisées, que le parquet compte ouvrir une information judiciaire et réclamer à un juge d'instruction, le décernement d'un mandat de dépôt. Ce, contrairement à la procédure classique de jugement en flagrant délit.
Après avoir échappé aux foudres de la Justice par la grâce du président de la République, Assane Diouf n'a rien fait cette fois-ci pour arranger son cas. Face aux enquêteurs de la DIC, celui qui a produit une vidéo avec des propos orduriers contre Cheikh Bass Abou Khadre, a tout assumé.
Loin de se débiner, Assane Diouf a reconnu avoir effectivement tenu les propos désobligeants et c'est tout naturellement qu'il a été déféré par la Dic pour outrage à une autorité en charge du culte, injure via un moyen informatique, trouble à l'ordre public et diffamation.
Pour ces faits, il risque jusqu'à 7 ans de prison ferme. Seulement, le dossier peut connaître des fluctuations.
A la faveur d'un retour de parquet, c'est aujourd'hui qu'il fera face au représentant du ministère public. Le moins que l'on puisse dire est que le délinquant du web risque de se taire pour un bon moment et pour cause. Libération a appris de sources autorisées, que le parquet compte ouvrir une information judiciaire et réclamer à un juge d'instruction, le décernement d'un mandat de dépôt. Ce, contrairement à la procédure classique de jugement en flagrant délit.
Après avoir échappé aux foudres de la Justice par la grâce du président de la République, Assane Diouf n'a rien fait cette fois-ci pour arranger son cas. Face aux enquêteurs de la DIC, celui qui a produit une vidéo avec des propos orduriers contre Cheikh Bass Abou Khadre, a tout assumé.
Loin de se débiner, Assane Diouf a reconnu avoir effectivement tenu les propos désobligeants et c'est tout naturellement qu'il a été déféré par la Dic pour outrage à une autorité en charge du culte, injure via un moyen informatique, trouble à l'ordre public et diffamation.
Pour ces faits, il risque jusqu'à 7 ans de prison ferme. Seulement, le dossier peut connaître des fluctuations.