Les rapports inter-états sont gouvernés par la Charte de l'ONU depuis 1945 alors que la gouvernance des institutions financières relève, depuis la crise de 2008, de nouvelles normes prudentielles, dites de Bale 2 ou celles du Congrès américain, les lois Sarbanes-Oxley et le Fcpa.
La route est gouvernée par un code de conduite, la navigation aérienne par des instances spécialisées, le plafond du réchauffement climatique est établi à 2 degrés par rapport à une date antérieure, convenu au sein de la conférence des parties, même le football et les Etats ont des règles, lois, fermes.
Il est temps de sortir de l’immatérialite pour fixer, en termes clairs, les interdits et possibles dans les relations hommes et femmes puisqu’on en est réduit à ne plus savoir où s‘arrête la spontanéité humaine.
Alors qu'après Harvey Weinstein et Tarek Ramadan, d'autres icônes de la politique, de la littérature, du cinéma, du journalisme et d'autres arts vont tomber sous les accusations de viol et harcèlement sexuel, n'est-il pas temps de prendre du recul pour poser les jalons d'une gouvernance stricte et transparente des relations humaines autour de l'enjeu sexuel ?
Doit-on se résoudre à pénaliser les flirts, la drague, le romantisme au motif que l'arme sexuelle, employée par des prédateurs, violeurs à éradiquer, pourrait être retournée contre des individus normaux n'ayant jamais franchi la ligne rouge ?
Ce que je vois se déployer est effrayant. Bientôt, plus personne n'osera émettre un pas ou un mot vers une autre du sexe opposé tandis que l'arme sexuelle, du viol ou du harcèlement, authentique ou fictif, peut être retournée contre l'étourdi qui n'a pas su se retenir d'exprimer ses sentiments, ses désirs, bref de vivre, même dans la dissolution, son humanisme.
Où, du reste, faut-il aussi placer le curseur concernant les causes de ces relations de plus en plus problématiques entre hommes, souvent par trop entreprenants, et femmes, maintenant indûment la porte, si ce n'est une fenêtre, aux avances de l'autre ?
Les plages de consentements sont souvent diffuses. Désormais, mieux vaut croiser les bras et ne pas prêter le flanc même quand le harcèlement est en sens inverse.
Bien sûr, il est essentiel que tout soit clair: le viol relève du pénal. Mais ne doit-il pas en être de même des manipulateurs et manipulatrices surfant sur des échanges normaux entre hommes et femmes pour casser l'autre ou se donner le beau rôle.
Ce monde est déjà solitaire du fait de multiples raisons. Si le sel des liens inter-genres, autour de sentiments honnêtes, est bridé, alors bonjour les dégâts - la déshumanisation commence, ou s’accentue. Déjà, par centaines de millions, elle claquemure des individus les exposant à de pires tentations, suicidaires, terroristes, criminelles, voire...sexuellement dépravées.
Parlons-en alors avec hauteur, rigueur, vigueur et honneur. Nul n'est à l'abri des méfaits d'un monde sans...amour.
Pour ma part, ayant dragué et m’être fait draguer sans jamais avoir brisé les normes de décence et de respect, j'entends garder un cœur qui palpite mais sous la dictée permanente d'une raison vigilante, à tous moments. Seulement, je refuserai d’être l’instrument d’un chantage quelconque puisque le cynisme est aussi à l’œuvre dans la déshumanisation d’un lien naguère humain. Et vous ?
C’est une évidence que le temps de l'insouciance n'est plus, l'humanisme s'étiole davantage du fait de quelques criminels sexuels. Il faut revenir à la raison après la folie des dérapages et la justesse de certaines révélations légitimes.
Redevenons des êtres humains normaux, respectueux de cette norme de gouvernance humaine à inventer...
La route est gouvernée par un code de conduite, la navigation aérienne par des instances spécialisées, le plafond du réchauffement climatique est établi à 2 degrés par rapport à une date antérieure, convenu au sein de la conférence des parties, même le football et les Etats ont des règles, lois, fermes.
Il est temps de sortir de l’immatérialite pour fixer, en termes clairs, les interdits et possibles dans les relations hommes et femmes puisqu’on en est réduit à ne plus savoir où s‘arrête la spontanéité humaine.
Alors qu'après Harvey Weinstein et Tarek Ramadan, d'autres icônes de la politique, de la littérature, du cinéma, du journalisme et d'autres arts vont tomber sous les accusations de viol et harcèlement sexuel, n'est-il pas temps de prendre du recul pour poser les jalons d'une gouvernance stricte et transparente des relations humaines autour de l'enjeu sexuel ?
Doit-on se résoudre à pénaliser les flirts, la drague, le romantisme au motif que l'arme sexuelle, employée par des prédateurs, violeurs à éradiquer, pourrait être retournée contre des individus normaux n'ayant jamais franchi la ligne rouge ?
Ce que je vois se déployer est effrayant. Bientôt, plus personne n'osera émettre un pas ou un mot vers une autre du sexe opposé tandis que l'arme sexuelle, du viol ou du harcèlement, authentique ou fictif, peut être retournée contre l'étourdi qui n'a pas su se retenir d'exprimer ses sentiments, ses désirs, bref de vivre, même dans la dissolution, son humanisme.
Où, du reste, faut-il aussi placer le curseur concernant les causes de ces relations de plus en plus problématiques entre hommes, souvent par trop entreprenants, et femmes, maintenant indûment la porte, si ce n'est une fenêtre, aux avances de l'autre ?
Les plages de consentements sont souvent diffuses. Désormais, mieux vaut croiser les bras et ne pas prêter le flanc même quand le harcèlement est en sens inverse.
Bien sûr, il est essentiel que tout soit clair: le viol relève du pénal. Mais ne doit-il pas en être de même des manipulateurs et manipulatrices surfant sur des échanges normaux entre hommes et femmes pour casser l'autre ou se donner le beau rôle.
Ce monde est déjà solitaire du fait de multiples raisons. Si le sel des liens inter-genres, autour de sentiments honnêtes, est bridé, alors bonjour les dégâts - la déshumanisation commence, ou s’accentue. Déjà, par centaines de millions, elle claquemure des individus les exposant à de pires tentations, suicidaires, terroristes, criminelles, voire...sexuellement dépravées.
Parlons-en alors avec hauteur, rigueur, vigueur et honneur. Nul n'est à l'abri des méfaits d'un monde sans...amour.
Pour ma part, ayant dragué et m’être fait draguer sans jamais avoir brisé les normes de décence et de respect, j'entends garder un cœur qui palpite mais sous la dictée permanente d'une raison vigilante, à tous moments. Seulement, je refuserai d’être l’instrument d’un chantage quelconque puisque le cynisme est aussi à l’œuvre dans la déshumanisation d’un lien naguère humain. Et vous ?
C’est une évidence que le temps de l'insouciance n'est plus, l'humanisme s'étiole davantage du fait de quelques criminels sexuels. Il faut revenir à la raison après la folie des dérapages et la justesse de certaines révélations légitimes.
Redevenons des êtres humains normaux, respectueux de cette norme de gouvernance humaine à inventer...