Accusé de rouler pour le Pastef: le RDS envoie balader ses accusateurs

Rédigé par Dakarposte le Samedi 22 Septembre 2018 à 11:49 modifié le Samedi 22 Septembre 2018 11:50

Accusé à tort d’être un «pro-Sonko caché», le Rassemblement démocratique sénégalais (RDS) a vite faite de réagir. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Actusen.sn, Mame Mactar Guèye et Cie envoient  balader leurs accusateurs.

“A ceux qui insinuent donc que nous serions des “pro-Sonko cachés” nous rappelons que c’est un refrain similaire qu’on nous servait lorsque nous dénoncions l’acharnement politico-judiciaire contre le Maire de Dakar Khalifa Sall et Karim Wade; lorsque nous alertions sur le coup fourré qu’on concoctait contre Idrissa Seck, avec en toile de fond la résurrection des fameux “Chantiers de Thiès”; lorsque, plus récemment, nous nous inscrivions en faux contre ces médisances malsaines taxant Bougane Guèye Dany de franc-maçon…», se défendent-ils.

Loin de s’en arrêter là, le RDS rappelle qu’en  2007/2008, alors que Macky Sall n’état «rien du tout», il s’était, foncièrement, opposé en compagnie avec JAMRA à la cabale politicienne visant à débarquer celui-ci du perchoir de l’Assemblée nationale.

«Nous avions souverainement (sans lui demander son avis) pris sa défense en dénonçant le calvaire injuste qu’on lui infligeait, en nous conformant simplement aux sublimes enseignements du Messager d’Allah (Psl), qui exhorte tout Croyant à se dresser contre l’injustice, sous toutes ses formes et quelle qu’en soit la victime!», font-ils savoir.

Pour les membres du RDS, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. D’autant plus que, disent-ils en chœur, il n’y a donc rien de nouveau sous les tropiques. «nous nous efforçons simplement de rester Constants dans les principes et valeurs que nous avons toujours défendus depuis 35 ans (JAMRA a été créée en février 1983). Et ce, quel que soit le régime politique au pouvoir».

«Que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, ait une barbichette à la Ben Laden et un harem d’épouses voilées; qu’il soit un Ibadu Rahmaane, un Al Falah, un Témoin de Jehova ou un Jamra… Ces interpellations stigmatisantes n’ont pas leur place dans un État de droit, dont la Constitution consacre la liberté de culte et le droit de conquérir démocratiquement les suffrages des Citoyens», dit le RDS.

Cheikh Amidou Kane
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