Abou Lô, ancien Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), revient largement sur le chantier de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd). Au-delà des «spéculations», M. Lô se «fonde sur des chiffres, sur du réel», pour donner la «bonne information» aux Sénégalais.
On a annoncé à plusieurs reprises le démarrage officiel de l’aéroport de Diass. En tant que Pca, aujourd’hui qu’est-ce que nous pouvons retenir ?
Il y a eu beaucoup de spéculations. Moi, je me fonde sur des chiffres, sur les travaux réels. Il y a beaucoup de choses que les Sénégalais ne savent pas. L’aéroport International Blaise Diagne a été conçu sous le régime du président Abdoulaye Wade. C’est un excellent projet dans sa dimension et aussi dans la perspective de désengorger la capitale, Dakar et de créer un nouveau pôle économique.
Vu sous cet angle, c’est un grand projet. Malheureusement, dans sa conception, il y a eu beaucoup d’erreurs dans la réalisation. Quand le Président de la République, Macky Sall arrivait au pouvoir par la volonté du peuple Sénégalais, l’aéroport était à 33% de taux de réalisation. Il y avait beaucoup de problèmes. Le coût global du contrat avec Saudi Bin Ladin Group (SBG), pour la réalisation était fixé à 228 909 000 000 Cfa. Mais sous Abdoulaye Wade, il y a eu beaucoup d’avenants s’élevant à un total de 74 614 000 000 Cfa. Ce qui représente 33% du coût initial. Cette somme représente trois avenants.
Tout cela, c’est sur la demande de SBG, qui a accusé l’Etat d’avoir accumulé des retards de paiement de certains travaux ou des erreurs de conception. Quand le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir, nous avons eu un cinquième avenant dans lequel SBG demandait 64 milliards. Ce que nous avons refusé. D’abord, la Direction générale n’a pas accepté les raisons de cet avenant, ensuite au niveau du Conseil d’administration, nous avons rejeté la requête de SBG. Et c’est ce que nous avons porté au niveau des autorités à travers le ministère de tutelle.
C’est le lieu de remercier le Président de la République, Macky Sall, qui s’est impliqué personnellement dans ce dossier et qui n’a pas du tout apprécié que SBG ait réclamé à l’Etat du Sénégal 64 milliards de F Cfa. Donc, nous avons obtenu le soutien des plus hautes autorités du pays. Il y a eu aussi un problème entre SBG et ses fournisseurs. Les travaux étaient à un moment, à l’arrêt. C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal a signifié clairement à SBG qu’on ne peut pas continuer dans cette sorte de dilatoire.
Cela a pris beaucoup de temps apparemment ?
Oui, parce que des négociations ont été aussi menées à un haut niveau. La diplomatie Sénégalaise s’est impliquée au niveau des autorités saoudiennes. Nous avons été fermes et catégoriques dans notre position, aussi bien à la Direction de l’Aibd qu’au ministère des Transports Aériens et du Tourisme. Mais aussi au niveau du Conseil d’administration… Et finalement, avec l’aide du Président de la République, une solution a été trouvée. SBG a décidé de se désengager et a pris un sous-traitant général, une société turque, Summa Limak. Une entreprise qui a fait ses preuves au Sénégal avec la construction du Centre de conférence international Abdou Diouf de Diamniadio. Donc, cette société a accepté de continuer les travaux sans augmentation du coût.
Au moment où SGB s’est désengagée, nous avions un reliquat sur le reste des travaux. Il s’élevait à 62 225 000 000 F Cfa. L’entreprise a accepté de continuer. Mieux, elle a débloqué une somme 8 500 000 000 F Cfa pour payer aussi bien les dettes que les indemnités de retard des entreprises locales. Aujourd’hui, il y a une occupation complète du chantier.
Nous avons 1500 personnes qui travaillent sur le chantier de 8 heures à 18 heures, 6 jours sur 7 et 1 dimanche sur 2. Aujourd’hui, si on prend un mois de 30 jours, le chantier est occupé pendant 28 jours. Et parmi les 1500 travailleurs sur le chantier, les 1000 sont sénégalais. De ce point de vue, les choses avancent. Nous sommes aujourd’hui à un taux de réalisation qui tourne autour de 95%. Nous avons signé avec la société turque pour obtenir la fin des travaux dans les mêmes conditions prévues par le contrat initial avec SBG.
C’est un contrat tripartite parce que SBG a pris la société turque, Summa Limak avec, naturellement, l’accord d’Aibd. Aujourd’hui donc, la société turque continue les travaux. Et dans le contrat, la durée des travaux est prévue pour 8 mois à partir de l’avance de démarrage. Ce contrat a été signé au mois d’avril et nous avons payé l’avance de démarrage au 31 août. Donc, le délai pour les 8 mois débute à partir du mois d’août. Mais l’entreprise turque n’a pas attendu pour commencer à occuper le chantier. Il fallait négocier avec les bailleurs et grâce l’entregent du Directeur général avec l’appui du ministre et du Conseil d’administration, nous avons pu convaincre ces derniers qui ont débloqué l’argent de l’avance de démarrage.
A quelle date le chantier sera-t-il bouclé ?
Aujourd’hui, la fin des travaux, qui devraient être réalisés par SBG, est prévue au plus tard fin mai 2017. Maintenant, nous avons d’autres travaux qui sont nécessaires à l’aéroport. Ils ne sont pas réalisés par SBG, mais par des entreprises locales.
C’est le cas du bâtiment administratif, des brigades de gendarmerie, du centre des opérations d’urgence, du complexe postal, du centre médical. Certains de ces travaux sont terminés et ont été réceptionnés, à l’image des quatre brigades de gendarmerie, et tous les autres travaux seront réceptionnés au cours de l’année 2017. Nous pouvons dire que les travaux de l’aéroport seront terminés au mois de mai et tous les travaux connexes y compris le mur de l’aéroport qui va couvrir 4500 ha, le seront au plus tard le mois de septembre 2017.
Un problème d’environnement s’est posé et des villages déplacés. Comment est-ce que vous avez pu arranger les choses ?
L’Etat n’a pas fait que construire un aéroport. Dans l’enceinte de l’aéroport, il y avait des villages qui ont été déplacés. Certains ont accepté d’être relogés ailleurs sur un site de recasement avec des logements flambant neufs. Dans cette zone, non seulement des logements ont été construits mais Aibd y a réalisé une école, un centre médical, un marché, des terrains sportifs et même un enclos pour le bétail.
D’autres personnes n’ont pas accepté d’être relogées, mais elles ont déménagé et Aibd a payé toutes les indemnités et les impenses liées aux pertes de leurs récoltes. Et tout cela a été viré dans le compte du receveur de Thiès. Donc, les concernés, s’ils ne contestent pas ce qui a été conclu, ils peuvent aller retirer leur argent. En ce qui concerne la gestion de l’aéroport, l’Etat du Sénégal a signé un contrat avec Summa Limak.
A cet effet, une société de gestion et d’exploitation sera créée. L’Etat du Sénégal aura une minorité de blocage de 34% et les redevances seront fixées à 20% du chiffre d’affaire brut avec une possibilité de revoir les termes du contrat tous les trois ans.
Quelle est votre lecture par rapport à la situation de l’APR à Matam ?
Aujourd’hui on parle beaucoup de l’APR, compte tenu des déclarations qui ont été faites ça et là, des réunions qui ont été tenues par certains responsables. Ce que je dois dire d’abord est que le l’APR est très bien représentée dans la région de Matam. Pratiquement, on gagne toutes les élections. Je peux dire que nous n’avons pas d’opposants.
C’est tout simplement par diplomatie et pour plaire qu’on parle de Benno Bokk Yaakaar. Mais, en fait, dans la région de Matam, il n’y a que l’APR. Donc, toutes les autres forces sont négligeables. Mais malheureusement, c’est parce qu’il n’y a que l’APR, peut-être que certains camarades croient qu’il leur faut des opposants coûte que coûte et qu’ils prennent certains militants du parti comme des opposants et les traitent en opposants. Aujourd’hui, certains ont convoqué une réunion…
Vous faites allusion à Farba Ngom ?
Quand je dis certains – Farba Ngom et certains de ses amis – ont convoqué une réunion de responsables. Mais dans cette convocation, ils ont omis certaines personnes. Par exemple moi, je n’étais pas convoqué. Vu le statut que j’occupe encore, membre du Directoire du parti, ensuite quelqu’un qui a été responsable du parti en Allemagne et a dirigé ce parti durant le temps de l’opposition et s’est impliqué dans toutes les élections qui sont organisées dans le pays depuis 2009, quelqu’un qui a été ministre et Directeur général, je n’étais pas convoqué.
Le questeur de l’Assemblée nationale qui a été confirmé coordonnateur du département de Kanel par le Président de la République lors de l’audience qu’il a accordé aux militants du département de Kanel, n’a pas été convoqué. Certains directeurs, responsables du parti, issus des départements de Matam et de Kanel n’ont pas aussi été convoqués. Je peux citer d’autres… On convoque certains, on laisse d’autres et après on dit que nous avons élu un coordonnateur régional et des coordonnateurs départementaux.
A quelques mois des législatives, ne serait-il pas temps que l’unité se fasse pour le triomphe du parti dans cette zone ?
Nous nous acheminons vers les législatives et nous avons besoin d’une cohésion et d’un large consensus. Nous sommes aussi dans une période charnière, parce que pour élire quelqu’un, il faut d’abord avoir des électeurs. Nous sommes dans une période d’inscription sur les listes électorales. Je pense que la première bataille et de faire comprendre aux gens la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales, pour l’obtention de la carte d’identité biométrique.
Voilà les combats que nous devons mener. Mon combat n’est pas d’être coordonnateur, mais comment faire pour inciter les militants à aller s’inscrire massivement ainsi que les citoyens pour l’obtention de leur carte d’identification biométrique et carte d’électeur. Mais surtout, après cette étape, faire gagner le Président de la République en 2017 et en 2019, au premier tour.
La Tribune
On a annoncé à plusieurs reprises le démarrage officiel de l’aéroport de Diass. En tant que Pca, aujourd’hui qu’est-ce que nous pouvons retenir ?
Il y a eu beaucoup de spéculations. Moi, je me fonde sur des chiffres, sur les travaux réels. Il y a beaucoup de choses que les Sénégalais ne savent pas. L’aéroport International Blaise Diagne a été conçu sous le régime du président Abdoulaye Wade. C’est un excellent projet dans sa dimension et aussi dans la perspective de désengorger la capitale, Dakar et de créer un nouveau pôle économique.
Vu sous cet angle, c’est un grand projet. Malheureusement, dans sa conception, il y a eu beaucoup d’erreurs dans la réalisation. Quand le Président de la République, Macky Sall arrivait au pouvoir par la volonté du peuple Sénégalais, l’aéroport était à 33% de taux de réalisation. Il y avait beaucoup de problèmes. Le coût global du contrat avec Saudi Bin Ladin Group (SBG), pour la réalisation était fixé à 228 909 000 000 Cfa. Mais sous Abdoulaye Wade, il y a eu beaucoup d’avenants s’élevant à un total de 74 614 000 000 Cfa. Ce qui représente 33% du coût initial. Cette somme représente trois avenants.
Tout cela, c’est sur la demande de SBG, qui a accusé l’Etat d’avoir accumulé des retards de paiement de certains travaux ou des erreurs de conception. Quand le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir, nous avons eu un cinquième avenant dans lequel SBG demandait 64 milliards. Ce que nous avons refusé. D’abord, la Direction générale n’a pas accepté les raisons de cet avenant, ensuite au niveau du Conseil d’administration, nous avons rejeté la requête de SBG. Et c’est ce que nous avons porté au niveau des autorités à travers le ministère de tutelle.
C’est le lieu de remercier le Président de la République, Macky Sall, qui s’est impliqué personnellement dans ce dossier et qui n’a pas du tout apprécié que SBG ait réclamé à l’Etat du Sénégal 64 milliards de F Cfa. Donc, nous avons obtenu le soutien des plus hautes autorités du pays. Il y a eu aussi un problème entre SBG et ses fournisseurs. Les travaux étaient à un moment, à l’arrêt. C’est pourquoi, le gouvernement du Sénégal a signifié clairement à SBG qu’on ne peut pas continuer dans cette sorte de dilatoire.
Cela a pris beaucoup de temps apparemment ?
Oui, parce que des négociations ont été aussi menées à un haut niveau. La diplomatie Sénégalaise s’est impliquée au niveau des autorités saoudiennes. Nous avons été fermes et catégoriques dans notre position, aussi bien à la Direction de l’Aibd qu’au ministère des Transports Aériens et du Tourisme. Mais aussi au niveau du Conseil d’administration… Et finalement, avec l’aide du Président de la République, une solution a été trouvée. SBG a décidé de se désengager et a pris un sous-traitant général, une société turque, Summa Limak. Une entreprise qui a fait ses preuves au Sénégal avec la construction du Centre de conférence international Abdou Diouf de Diamniadio. Donc, cette société a accepté de continuer les travaux sans augmentation du coût.
Au moment où SGB s’est désengagée, nous avions un reliquat sur le reste des travaux. Il s’élevait à 62 225 000 000 F Cfa. L’entreprise a accepté de continuer. Mieux, elle a débloqué une somme 8 500 000 000 F Cfa pour payer aussi bien les dettes que les indemnités de retard des entreprises locales. Aujourd’hui, il y a une occupation complète du chantier.
Nous avons 1500 personnes qui travaillent sur le chantier de 8 heures à 18 heures, 6 jours sur 7 et 1 dimanche sur 2. Aujourd’hui, si on prend un mois de 30 jours, le chantier est occupé pendant 28 jours. Et parmi les 1500 travailleurs sur le chantier, les 1000 sont sénégalais. De ce point de vue, les choses avancent. Nous sommes aujourd’hui à un taux de réalisation qui tourne autour de 95%. Nous avons signé avec la société turque pour obtenir la fin des travaux dans les mêmes conditions prévues par le contrat initial avec SBG.
C’est un contrat tripartite parce que SBG a pris la société turque, Summa Limak avec, naturellement, l’accord d’Aibd. Aujourd’hui donc, la société turque continue les travaux. Et dans le contrat, la durée des travaux est prévue pour 8 mois à partir de l’avance de démarrage. Ce contrat a été signé au mois d’avril et nous avons payé l’avance de démarrage au 31 août. Donc, le délai pour les 8 mois débute à partir du mois d’août. Mais l’entreprise turque n’a pas attendu pour commencer à occuper le chantier. Il fallait négocier avec les bailleurs et grâce l’entregent du Directeur général avec l’appui du ministre et du Conseil d’administration, nous avons pu convaincre ces derniers qui ont débloqué l’argent de l’avance de démarrage.
A quelle date le chantier sera-t-il bouclé ?
Aujourd’hui, la fin des travaux, qui devraient être réalisés par SBG, est prévue au plus tard fin mai 2017. Maintenant, nous avons d’autres travaux qui sont nécessaires à l’aéroport. Ils ne sont pas réalisés par SBG, mais par des entreprises locales.
C’est le cas du bâtiment administratif, des brigades de gendarmerie, du centre des opérations d’urgence, du complexe postal, du centre médical. Certains de ces travaux sont terminés et ont été réceptionnés, à l’image des quatre brigades de gendarmerie, et tous les autres travaux seront réceptionnés au cours de l’année 2017. Nous pouvons dire que les travaux de l’aéroport seront terminés au mois de mai et tous les travaux connexes y compris le mur de l’aéroport qui va couvrir 4500 ha, le seront au plus tard le mois de septembre 2017.
Un problème d’environnement s’est posé et des villages déplacés. Comment est-ce que vous avez pu arranger les choses ?
L’Etat n’a pas fait que construire un aéroport. Dans l’enceinte de l’aéroport, il y avait des villages qui ont été déplacés. Certains ont accepté d’être relogés ailleurs sur un site de recasement avec des logements flambant neufs. Dans cette zone, non seulement des logements ont été construits mais Aibd y a réalisé une école, un centre médical, un marché, des terrains sportifs et même un enclos pour le bétail.
D’autres personnes n’ont pas accepté d’être relogées, mais elles ont déménagé et Aibd a payé toutes les indemnités et les impenses liées aux pertes de leurs récoltes. Et tout cela a été viré dans le compte du receveur de Thiès. Donc, les concernés, s’ils ne contestent pas ce qui a été conclu, ils peuvent aller retirer leur argent. En ce qui concerne la gestion de l’aéroport, l’Etat du Sénégal a signé un contrat avec Summa Limak.
A cet effet, une société de gestion et d’exploitation sera créée. L’Etat du Sénégal aura une minorité de blocage de 34% et les redevances seront fixées à 20% du chiffre d’affaire brut avec une possibilité de revoir les termes du contrat tous les trois ans.
Quelle est votre lecture par rapport à la situation de l’APR à Matam ?
Aujourd’hui on parle beaucoup de l’APR, compte tenu des déclarations qui ont été faites ça et là, des réunions qui ont été tenues par certains responsables. Ce que je dois dire d’abord est que le l’APR est très bien représentée dans la région de Matam. Pratiquement, on gagne toutes les élections. Je peux dire que nous n’avons pas d’opposants.
C’est tout simplement par diplomatie et pour plaire qu’on parle de Benno Bokk Yaakaar. Mais, en fait, dans la région de Matam, il n’y a que l’APR. Donc, toutes les autres forces sont négligeables. Mais malheureusement, c’est parce qu’il n’y a que l’APR, peut-être que certains camarades croient qu’il leur faut des opposants coûte que coûte et qu’ils prennent certains militants du parti comme des opposants et les traitent en opposants. Aujourd’hui, certains ont convoqué une réunion…
Vous faites allusion à Farba Ngom ?
Quand je dis certains – Farba Ngom et certains de ses amis – ont convoqué une réunion de responsables. Mais dans cette convocation, ils ont omis certaines personnes. Par exemple moi, je n’étais pas convoqué. Vu le statut que j’occupe encore, membre du Directoire du parti, ensuite quelqu’un qui a été responsable du parti en Allemagne et a dirigé ce parti durant le temps de l’opposition et s’est impliqué dans toutes les élections qui sont organisées dans le pays depuis 2009, quelqu’un qui a été ministre et Directeur général, je n’étais pas convoqué.
Le questeur de l’Assemblée nationale qui a été confirmé coordonnateur du département de Kanel par le Président de la République lors de l’audience qu’il a accordé aux militants du département de Kanel, n’a pas été convoqué. Certains directeurs, responsables du parti, issus des départements de Matam et de Kanel n’ont pas aussi été convoqués. Je peux citer d’autres… On convoque certains, on laisse d’autres et après on dit que nous avons élu un coordonnateur régional et des coordonnateurs départementaux.
A quelques mois des législatives, ne serait-il pas temps que l’unité se fasse pour le triomphe du parti dans cette zone ?
Nous nous acheminons vers les législatives et nous avons besoin d’une cohésion et d’un large consensus. Nous sommes aussi dans une période charnière, parce que pour élire quelqu’un, il faut d’abord avoir des électeurs. Nous sommes dans une période d’inscription sur les listes électorales. Je pense que la première bataille et de faire comprendre aux gens la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales, pour l’obtention de la carte d’identité biométrique.
Voilà les combats que nous devons mener. Mon combat n’est pas d’être coordonnateur, mais comment faire pour inciter les militants à aller s’inscrire massivement ainsi que les citoyens pour l’obtention de leur carte d’identification biométrique et carte d’électeur. Mais surtout, après cette étape, faire gagner le Président de la République en 2017 et en 2019, au premier tour.
La Tribune