Abdoulaye Diop, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a pendant onze (11) ans, gardé le coffre-fort de l'Etat et par conséquent, il connaît l'argent, les investisseurs, les bailleurs et les marchés... D'où la hantise notamment de ses proches et autres connaissances lors de sa convocation à la Sr puis à la Crei.
Il a été juste "cuisiné" et puis rien... Il nous revient que "nada" de nébuleux n'aurait été trouvé. Ce que balaie d'un revers de main ses pourfendeurs qui croient savoir que "Daagit" serait intouchable parce qu'en tant qu'argentier de l'Etat, sous le magistère de Wade, "il en sait des choses et sur nombre de personnes à des niveaux insoupçonnés".
Quoi qu'il en soit, Abdoulaye Diop fascine "les obsédés du complot", ces carriéristes, à l'esprit mercantile, friands de prestige, tapies dans l'ombre des coursives du pouvoir.
En tous les cas, dans ce Sénégal où l’argent est à la fois rare et abondant, « Daagit » comme le surnomment ses proches était honteusement courtisé. Hommes d’affaires et lobbyistes, de tout acabit, se disputaient son numéro de téléphone cellulaire. Que dire de cet « ami » Thiessois, journaliste de son état, subitement proche de Macky Sall ? Le pouvoir filé entre les mains, « Ndioba » doit bien avoir la nostalgie des caisses de l’Etat. Il peut soupirer sur la nature humaine, mais que dire ? L'entrepreneur, l'investisseur, l'homme d'affaire ne connaît que l'odeur du "blé", sa véritable formation politique. Les mendiants de la République, comme du mauvais fumier, ont quitté Abdoulaye Diop. Maintenant qu'il a perdu le budget du silence, ils se mettront à table. "Il y a des services si grands qu'on ne peut payer que par l'ingratitude". Ce type de mendiants le sait.