Dans le cadre des visites de courtoisie rendues à la famille Sy par les différents démembrements de l’Etat et la classe politique, Abdoul Aziz Sy « Al Amine » a reçu ensemble les leaders de l’opposition que sont Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé, Oumar Sarr et Khalifa Sall. Il a profité de cette rencontre pour réitérer son appel au dialogue politique
« Les gens pensent que je suis un grand politicien, mais ils se trompent lourdement, car en vérité je défends des principes. Par contre, quand il s’agit d’exprimer la position de Tivaouane sur quelque problème national que ce soit, je le fais sans état d’âme. Les gens interprètent ensuite selon leurs propres intérêts, mais cela ne me dérange pas. En tout cas, je ne suis d’aucun parti politique».
Ces propos ont été tenus hier par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, qui recevait une délégation de la Ligue démocratique (Ld), conduite par Mme Khoudia Mbaye présidente nationale des femmes. Et ce fut le point de départ du défilé des leaders politiques. Recevant ensemble Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé et Khalifa Sall, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a réitéré son appel au dialogue national. Selon lui, la classe politique doit se retrouver, étant entendu que ce qui unit les leaders est largement plus important que ce qui les divise.
« Que Dieu fasse que toute la classe politique soit ensemble pour s’engager dans la voie du développement, pour que la paix règne dans ce pays et entre vous», a déclaré le marabout. Pour renouer les fils du dialogue, le porte-parole de la famille Sy a indiqué que des démarches continuent d’être faites. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré le Président Macky Sall en compagnie de Serigne Mbaye Sy Mansour.
Le chef de l’Etat a exprimé sa volonté de collaborer avec l’opposition et concernant les ressources naturelles, il a donné l’engagement d’une gestion transparente, pour que tous les Sénégalais en tirent profit», argue-t-il. De l’avis de Abdoul Aziz Sy, tous les leaders politiques du pays sont d’égale dignité aux yeux de la famille Sy et dès qu’il rencontrera encore le chef de l’Etat, il lui dira ce qu’il pense du pays et comment surmonter cette situation. «Evidemment le dernier mot lui appartient, mais ce qui est constant est que nous ne pouvons pas laisser ce pays s’embraser», clame-t-il.
IDRISSA SECK PRESIDENT DE REWMI
«Il y a suffisamment de problèmes qui méritent d'être posés, mais dans un cadre national»
Pour Idrissa Seck, qui a été interpellé sur l’appel au dialogue à l’issue de la rencontre, « le président de la République doit donner des gages de sincérité, en direction pas seulement de l’opposition, mais aussi en prenant en charge de façon effective et efficace les préoccupations des Sénégalais. Le chômage a atteint des proportions inquiétantes, surtout celui des jeunes, l’enseignement est en lambeaux, la santé pose problème, la magistrature n’est pas stabilisée, le service de la justice n’est pas adéquatement délivré». Selon le président du parti Rewmi, «Il y a suffisamment de problèmes qui méritent d’être posés, mais dans un cadre comme nous l’avions proposé et qui ne soit pas seulement un cadre politique, mais un cadre national, avec l’ensemble des fils du pays ».
OUMAR SARR COORDONNATEUR DU PDS
«Nous ne pouvons pas rejeter le dialogue, mais…»
Pour Oumar Sarr, le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne rejette pas l’idée d’un dialogue politique. «Mais nous attendons de voir. Cependant, dans une démocratie comme celle du Sénégal, il faut que le pouvoir puisse gérer les affaires du pays, mais que l’opposition puisse aussi s’opposer. Et le tout, dans le respect des droits des uns et des autres», affirme le coordonnateur national du Pds.
MAMADOU LAMINE DIALLO DU MOUVEMENT TEKKI
«Que Macky Sall donne l’engagement d’aller aux législatives avec le fichier de 2014 audité»
Le député et président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo estime que dans le cadre de la bataille engagée par l’opposition à travers la plateforme «Makoo wattu Senegaal», il y a quelques avancées, mais aussi d’importants points de blocage. «Nous pensons que c’est un recul démocratique que le ministre de l’Intérieur organise les élections. Abdoulaye Wade avait accepté la revendication de l’opposition sur ce sujet, Macky Sall doit aussi l’accepter.
Le processus d’établissement des cartes biométriques adossé à un nouveau fichier électoral est aléatoire, malgré les assurances données par le président de la République. Il faut que le président de la République donne l’engagement d’aller aux prochaines législatives avec le fichier de 2014 audité et de ce point de vue, la carte biométrique pourrait continuer jusqu’en 2018. Il s’y ajoute que la situation dans les commissions administratives est humiliante pour les Sénégalais qui sont obligés de passer toute une journée, pour faire accepter leur citoyenneté», déclare le leader de Tekki.
(L'AS)
« Les gens pensent que je suis un grand politicien, mais ils se trompent lourdement, car en vérité je défends des principes. Par contre, quand il s’agit d’exprimer la position de Tivaouane sur quelque problème national que ce soit, je le fais sans état d’âme. Les gens interprètent ensuite selon leurs propres intérêts, mais cela ne me dérange pas. En tout cas, je ne suis d’aucun parti politique».
Ces propos ont été tenus hier par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, qui recevait une délégation de la Ligue démocratique (Ld), conduite par Mme Khoudia Mbaye présidente nationale des femmes. Et ce fut le point de départ du défilé des leaders politiques. Recevant ensemble Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé et Khalifa Sall, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a réitéré son appel au dialogue national. Selon lui, la classe politique doit se retrouver, étant entendu que ce qui unit les leaders est largement plus important que ce qui les divise.
« Que Dieu fasse que toute la classe politique soit ensemble pour s’engager dans la voie du développement, pour que la paix règne dans ce pays et entre vous», a déclaré le marabout. Pour renouer les fils du dialogue, le porte-parole de la famille Sy a indiqué que des démarches continuent d’être faites. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré le Président Macky Sall en compagnie de Serigne Mbaye Sy Mansour.
Le chef de l’Etat a exprimé sa volonté de collaborer avec l’opposition et concernant les ressources naturelles, il a donné l’engagement d’une gestion transparente, pour que tous les Sénégalais en tirent profit», argue-t-il. De l’avis de Abdoul Aziz Sy, tous les leaders politiques du pays sont d’égale dignité aux yeux de la famille Sy et dès qu’il rencontrera encore le chef de l’Etat, il lui dira ce qu’il pense du pays et comment surmonter cette situation. «Evidemment le dernier mot lui appartient, mais ce qui est constant est que nous ne pouvons pas laisser ce pays s’embraser», clame-t-il.
IDRISSA SECK PRESIDENT DE REWMI
«Il y a suffisamment de problèmes qui méritent d'être posés, mais dans un cadre national»
Pour Idrissa Seck, qui a été interpellé sur l’appel au dialogue à l’issue de la rencontre, « le président de la République doit donner des gages de sincérité, en direction pas seulement de l’opposition, mais aussi en prenant en charge de façon effective et efficace les préoccupations des Sénégalais. Le chômage a atteint des proportions inquiétantes, surtout celui des jeunes, l’enseignement est en lambeaux, la santé pose problème, la magistrature n’est pas stabilisée, le service de la justice n’est pas adéquatement délivré». Selon le président du parti Rewmi, «Il y a suffisamment de problèmes qui méritent d’être posés, mais dans un cadre comme nous l’avions proposé et qui ne soit pas seulement un cadre politique, mais un cadre national, avec l’ensemble des fils du pays ».
OUMAR SARR COORDONNATEUR DU PDS
«Nous ne pouvons pas rejeter le dialogue, mais…»
Pour Oumar Sarr, le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne rejette pas l’idée d’un dialogue politique. «Mais nous attendons de voir. Cependant, dans une démocratie comme celle du Sénégal, il faut que le pouvoir puisse gérer les affaires du pays, mais que l’opposition puisse aussi s’opposer. Et le tout, dans le respect des droits des uns et des autres», affirme le coordonnateur national du Pds.
MAMADOU LAMINE DIALLO DU MOUVEMENT TEKKI
«Que Macky Sall donne l’engagement d’aller aux législatives avec le fichier de 2014 audité»
Le député et président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo estime que dans le cadre de la bataille engagée par l’opposition à travers la plateforme «Makoo wattu Senegaal», il y a quelques avancées, mais aussi d’importants points de blocage. «Nous pensons que c’est un recul démocratique que le ministre de l’Intérieur organise les élections. Abdoulaye Wade avait accepté la revendication de l’opposition sur ce sujet, Macky Sall doit aussi l’accepter.
Le processus d’établissement des cartes biométriques adossé à un nouveau fichier électoral est aléatoire, malgré les assurances données par le président de la République. Il faut que le président de la République donne l’engagement d’aller aux prochaines législatives avec le fichier de 2014 audité et de ce point de vue, la carte biométrique pourrait continuer jusqu’en 2018. Il s’y ajoute que la situation dans les commissions administratives est humiliante pour les Sénégalais qui sont obligés de passer toute une journée, pour faire accepter leur citoyenneté», déclare le leader de Tekki.
(L'AS)