Ce week end on célébrait à Pire la 114e édition du Gamou. D’éminentes personnalités et figures religieuses marquantes du pays étaient présentes à cet événement parmi eux l’abbé Jacques Seck, . L’homme d’église réputé être très proche des musulmans a saisi l’occasion pour se s’épancher sur ses relations avec la communauté musulmane, dans un discours teinté de versets coraniques. «Mes relations avec le marabout ne datent pas d’aujourd’hui et je prie le Seigneur qu’Il le laisse encore longtemps parmi nous, pour le bonheur et la tranquillité du Sénégal», prie-t-il, avant de se livrer à des confidences, dans des propos recueillis par l’Observateur.
«Si ça ne dépendait que de la volonté de Dieu, je serais devenu musulman. J’ai été baptisé en 1949. Mon père est devenu musulman en 1950 au détour d’un voyage à Saint-Louis. Quand il est revenu de la maison, on a organisé une fête en son honneur. Mon père était Tidiane, parce que Ababacar Ndour, le premier imam de Palmarin, avait épousé une de mes sœurs. Mon père me disait qu’il voulait mourir et aller au paradis des musulmans, je lui répétais qu’il n’y avait qu’un seul paradis pour tous et qu’il commettait une erreur. Mon père est mort musulman et c’est moi qui ai demandé à l’imam de faire en sorte qu’il soit enterré selon les rites musulmans», confie l’abbé Jacques Seck.
«Si ça ne dépendait que de la volonté de Dieu, je serais devenu musulman. J’ai été baptisé en 1949. Mon père est devenu musulman en 1950 au détour d’un voyage à Saint-Louis. Quand il est revenu de la maison, on a organisé une fête en son honneur. Mon père était Tidiane, parce que Ababacar Ndour, le premier imam de Palmarin, avait épousé une de mes sœurs. Mon père me disait qu’il voulait mourir et aller au paradis des musulmans, je lui répétais qu’il n’y avait qu’un seul paradis pour tous et qu’il commettait une erreur. Mon père est mort musulman et c’est moi qui ai demandé à l’imam de faire en sorte qu’il soit enterré selon les rites musulmans», confie l’abbé Jacques Seck.