L’ancienne Premier ministre et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, Aminata Touré, a exprimé, mercredi, lors d’un point de presse à Dakar, sa satisfaction quant à la récente baisse des prix des denrées de première nécessité au Sénégal.
Elle a salué les efforts du gouvernement pour la mise en œuvre efficace de cette mesure, malgré un contexte économique mondial marqué par une inflation généralisée.
Aminat Touré a en outre suggéré au chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale qui ‘’ne reflète en rien le choix des Sénégalais sorti des urnes le 24 mars dernier’’, date de l’élection qui a porté le président Faye à la tête de l’État.
Mme Touré a également pris position sur la présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), affirmant que cette présence était utile pour le contrôle de conformité mais devrait être dissociée de toute possibilité de nomination des juges. Elle a proposé que la carrière des magistrats soit gérée par un comité compétent, indépendant de l’exécutif.
En ce qui concerne l’actualité nationale, Aminata Touré a loué les actions entreprises par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement au cours de leurs 100 premiers jours au pouvoir. Elle a cité la baisse des denrées alimentaires essentielles et le remboursement de la dette agricole de 41 milliards de francs CFA comme des initiatives positives.
Cependant, elle a vivement critiqué l’Assemblée nationale actuelle, la qualifiant de dépourvue de légitimité. Selon elle, aucun député de la majorité n’a remporté son bureau de vote lors des élections de mars dernier, remettant ainsi en question sa représentativité. Elle a recommandé la dissolution de l’Assemblée nationale et a découragé le Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale dans ce cadre.
Aminata Touré a appelé à l’abrogation d’une loi d’amnistie récente concernant les incidents politiques et les manifestations entre février 2021 et mars 2024. Elle a souligné que cette abrogation permettrait de faire la lumière sur les circonstances entourant les décès survenus lors de manifestations politiques au cours des trois dernières années.
Pour plus de transparence, elle a demandé une enquête sur la disparition des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji, soulignant l’importance de la vérité et de la justice dans de tels cas.
Aminata Touré a également critiqué certains membres de son ancien parti, l’Alliance pour la République (APR), les accusant d’être des marionnettes manipulées par l’ancien président Macky Sall.
« Nous interpelons votre patron, le président Macron : Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous tout en dirigeant un parti politique d’opposition au Sénégal. Ce serait une ingérence de la France dans les affaires intérieures du Sénégal. Soit Macky Sall continue à travailler pour vous et démissionne de son poste de président de l’APR, soit il renonce à son rôle d’envoyé spécial que vous lui avez confié pour rester à la tête de son parti, l’APR. Monsieur Macron, voilà ce qui doit être clarifié dans les meilleurs délais », a-t-elle déclaré.
A l’occasion, Mme Touré a dénoncé une tentative de semer la discorde entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant que l’opposition actuelle cherchait principalement à créer des conflits internes plutôt qu’à proposer des solutions constructives pour le pays.
Rts
Elle a salué les efforts du gouvernement pour la mise en œuvre efficace de cette mesure, malgré un contexte économique mondial marqué par une inflation généralisée.
Aminat Touré a en outre suggéré au chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale qui ‘’ne reflète en rien le choix des Sénégalais sorti des urnes le 24 mars dernier’’, date de l’élection qui a porté le président Faye à la tête de l’État.
Mme Touré a également pris position sur la présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), affirmant que cette présence était utile pour le contrôle de conformité mais devrait être dissociée de toute possibilité de nomination des juges. Elle a proposé que la carrière des magistrats soit gérée par un comité compétent, indépendant de l’exécutif.
En ce qui concerne l’actualité nationale, Aminata Touré a loué les actions entreprises par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement au cours de leurs 100 premiers jours au pouvoir. Elle a cité la baisse des denrées alimentaires essentielles et le remboursement de la dette agricole de 41 milliards de francs CFA comme des initiatives positives.
Cependant, elle a vivement critiqué l’Assemblée nationale actuelle, la qualifiant de dépourvue de légitimité. Selon elle, aucun député de la majorité n’a remporté son bureau de vote lors des élections de mars dernier, remettant ainsi en question sa représentativité. Elle a recommandé la dissolution de l’Assemblée nationale et a découragé le Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale dans ce cadre.
Aminata Touré a appelé à l’abrogation d’une loi d’amnistie récente concernant les incidents politiques et les manifestations entre février 2021 et mars 2024. Elle a souligné que cette abrogation permettrait de faire la lumière sur les circonstances entourant les décès survenus lors de manifestations politiques au cours des trois dernières années.
Pour plus de transparence, elle a demandé une enquête sur la disparition des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji, soulignant l’importance de la vérité et de la justice dans de tels cas.
Aminata Touré a également critiqué certains membres de son ancien parti, l’Alliance pour la République (APR), les accusant d’être des marionnettes manipulées par l’ancien président Macky Sall.
« Nous interpelons votre patron, le président Macron : Macky Sall ne peut pas continuer à travailler pour vous tout en dirigeant un parti politique d’opposition au Sénégal. Ce serait une ingérence de la France dans les affaires intérieures du Sénégal. Soit Macky Sall continue à travailler pour vous et démissionne de son poste de président de l’APR, soit il renonce à son rôle d’envoyé spécial que vous lui avez confié pour rester à la tête de son parti, l’APR. Monsieur Macron, voilà ce qui doit être clarifié dans les meilleurs délais », a-t-elle déclaré.
A l’occasion, Mme Touré a dénoncé une tentative de semer la discorde entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant que l’opposition actuelle cherchait principalement à créer des conflits internes plutôt qu’à proposer des solutions constructives pour le pays.
Rts