Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 16 septembre au siège du mouvement Mimi2024, Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du mouvement, a abordé plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique sénégalaise. Au centre de ses préoccupations, la nécessité pour le régime actuel de Bassirou Diomaye Faye de procéder à une reddition des comptes, une exigence qu’elle juge essentielle pour garantir la transparence et la justice dans la gestion des finances publiques.
Mimi Touré a rappelé que l’ancien président Macky Sall avait lui-même déclaré avoir « mis son coude sur les rapports d’audit » qui concernaient plusieurs ministres et directeurs généraux. Forte de cette déclaration, elle a lancé un appel au procureur de la République pour qu’il « accélère la cadence » dans le traitement de ces dossiers. Elle estime qu’une telle démarche est indispensable pour récupérer l’argent du peuple sénégalais et garantir une gestion transparente des affaires publiques.
Aminata Touré n’a pas épargné l’ancien ministre des Finances Amadou Ba, qui a récemment officialisé son parti politique « Nouvelle Responsabilité ». Elle l’accuse de vouloir jouer le rôle d’opposant tout en évitant d’évoquer sa propre gestion passée des finances publiques sous le régime de Macky Sall. Selon elle, Amadou Ba doit s’expliquer sur sa fortune personnelle et sur plusieurs dossiers financiers datant de son passage à la tête du ministère des Finances.
Un autre point majeur de l’intervention de Mimi Touré a été la dissolution de la 14e législature de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye, annoncée le 12 septembre. Pour l’ancienne Première ministre, cette dissolution est une « œuvre de salubrité publique » tant cette législature avait, selon elle, discrédité l’image de l’Assemblée avec des débats qu’elle qualifie de « caniveau ».
Aminata Touré a notamment fustigé l’attitude de cette assemblée, qui selon elle, avait très peu de considération pour les véritables enjeux auxquels sont confrontés les Sénégalais, en particulier les questions économiques, sociales et éducatives. Elle a également salué le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko ait refusé de faire sa déclaration de politique générale devant cette assemblée qu’elle jugeait « illégitime » après le vote en faveur du report des élections et la tentative de théorisation du troisième mandat par la majorité parlementaire de l’époque, Benno Bokk Yaakaar. Dans le cadre de cette conférence, Aminata Touré a réitéré son soutien indéfectible au président Bassirou Diomaye Faye et à son gouvernement pour continuer à œuvrer en faveur de la justice et de la reddition des comptes. Selon elle, l’heure est venue de faire face aux responsabilités passées et présentes pour assurer une gouvernance transparente au Sénégal.
Rts
Mimi Touré a rappelé que l’ancien président Macky Sall avait lui-même déclaré avoir « mis son coude sur les rapports d’audit » qui concernaient plusieurs ministres et directeurs généraux. Forte de cette déclaration, elle a lancé un appel au procureur de la République pour qu’il « accélère la cadence » dans le traitement de ces dossiers. Elle estime qu’une telle démarche est indispensable pour récupérer l’argent du peuple sénégalais et garantir une gestion transparente des affaires publiques.
Aminata Touré n’a pas épargné l’ancien ministre des Finances Amadou Ba, qui a récemment officialisé son parti politique « Nouvelle Responsabilité ». Elle l’accuse de vouloir jouer le rôle d’opposant tout en évitant d’évoquer sa propre gestion passée des finances publiques sous le régime de Macky Sall. Selon elle, Amadou Ba doit s’expliquer sur sa fortune personnelle et sur plusieurs dossiers financiers datant de son passage à la tête du ministère des Finances.
Un autre point majeur de l’intervention de Mimi Touré a été la dissolution de la 14e législature de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye, annoncée le 12 septembre. Pour l’ancienne Première ministre, cette dissolution est une « œuvre de salubrité publique » tant cette législature avait, selon elle, discrédité l’image de l’Assemblée avec des débats qu’elle qualifie de « caniveau ».
Aminata Touré a notamment fustigé l’attitude de cette assemblée, qui selon elle, avait très peu de considération pour les véritables enjeux auxquels sont confrontés les Sénégalais, en particulier les questions économiques, sociales et éducatives. Elle a également salué le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko ait refusé de faire sa déclaration de politique générale devant cette assemblée qu’elle jugeait « illégitime » après le vote en faveur du report des élections et la tentative de théorisation du troisième mandat par la majorité parlementaire de l’époque, Benno Bokk Yaakaar. Dans le cadre de cette conférence, Aminata Touré a réitéré son soutien indéfectible au président Bassirou Diomaye Faye et à son gouvernement pour continuer à œuvrer en faveur de la justice et de la reddition des comptes. Selon elle, l’heure est venue de faire face aux responsabilités passées et présentes pour assurer une gouvernance transparente au Sénégal.
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