Ils sont nombreux les maitres de langue dans l’empire virtuel de la toile qui font métier d’encenser l’opposant Ousmane Sonko, pour une raison ou une autre. Mais pratiquement, nul d’entre eux n’a l’envergure, le charisme et le niveau de crédibilité de l’ancien rappeur du groupe Keur Gui Mollah Morgun.
Encensé ou détesté, jalousé ou dénigré, il est toujours resté constant dans ses déclarations et n’a jamais varié sur les positions spectaculaires auxquelles il nous a habituées, surtout celles concernant le sieur Ousmane Sonko.
Nul ne peut dire combien de fois cet activiste à la langue bien pendue et à l’humour sarcastique et déroutant s’est fait l’écho de l’absolue « propreté » de notre vénéré Sonko " mou seel mi". Le camp du pouvoir, naturellement, s’en est souvent irrité, mais depuis quelques heures, disons depuis quelques jours, les inconditionnels du " Macky" se sont vus contraints de reconnaitre que les attaques et contrattaques de l’activiste semblent plutôt bien motivées.
À travers une vidéo qui dure un peu plus de six minutes, l’homme s’est fendu d’une confidence attendrissante où il étale toute sa surprise et sa grande déception relativement à des vidéos et photos qu’il déclare détenir et qui sont d’autant plus compromettantes qu’elles montrent sa sainteté monsieur Ousmane Sonko dans des postures relationnelles très suspectes.
Devrait-on douter de l’authenticité de ces " dossiers brûlants", étant entendu que celui qui les détient a déjà, et plus d’une fois, en d’autres occasions, donné toute la mesure de sa crédibilité quant aux révélations explosives qu’il distille à longueur de semaine ? Mollah ne peut plus, à ce stade de sa " carrière" de délateur attitré, être considéré comme un amuseur public. Un " informateur" de sa trempe, connu pour sa rigueur dans l’analyse et l’ampleur des précautions qu’il a l’habitude de prendre avant de décider de la diffusion d’un scoop, il n’est pas tout de même pensable qu’il se mette aujourd’hui en position de « lâcher » son protégé de toujours, Sonko « mou seel mi » sur la base de « dossiers compromettants » dont l’authenticité n’est pas suffisamment établie. Ceci pour dire que l’heure est venue de s’interroger, et très sérieusement, sur le degré de crédibilité de ce visage mythique et angélique qu’affiche le "Sankara du troisième millénaire", "la meilleure version africaine de l’honnêteté et de la probité","féru de salons de massage", depuis son irruption dans la jungle politique.
Le client attitré de Sweet Beauty a-t-il dit toute la vérité sur sa personne et son vrai caractère à ses proches et sympathisants, qui lui obéissent au doigt et à l’œil ? Mieux encore, a-t-il jamais dit la vérité à qui que ce soit ? Des observateurs très avertis sur les questions de communication ont fini de voir en cet homme un manipulateur de classe exceptionnelle, un champion imbattable dans l’art de peindre la vérité aux couleurs de son contraire pour intensifier le coefficient de sympathie qui le lie à une certaine masse populaire.
La découverte inattendue de la vraie face du leader Sonko a, selon toute vraisemblance, fait perdre à l’activiste Morgen toutes ses convictions quant à la sainteté ostentatoirement affichée par le bourreau désigné d’Adji Rabi Sarr.
Mais, la conjonction de circonstances accablantes montre qu’il n’est pas le seul de ses fieffés défenseurs à être dans cette disposition et que, pire encore, il ne sera pas le dernier souteneur de son calibre à opérer un tel cinglant revirement. Les défections, il est vrai, au rythme où ils vont, ont certes tout l’air d’une simple averse ; ne soyons pas surpris cependant que sous peu, elles prennent l’allure d’une spirale orageuse qui emportera sur son passage tous les loups revêtus de peau de brebis enfin dénudés.
Cela étant, nous sommes donc fondés à croire qu’elle n’est pas loin la fin définitive du "mythe Sonko ".
Apres le " piège sans fin" (Olympe Bhely Quenum) que d’aucuns lui reprochent d’avoir tendu à la bonne foi de certains Sénégalais, voilà arrivé le temps où le " monde s’effondre" autour d’un prophète politique déclaré. Comme quoi le vieux dicton trouve à l’occasion tout son sens : On peut tromper le peuple une fois (et même plusieurs fois), mais on ne peut pas tromper un peuple tout le temps.
Mamadou Ndiaye, journaliste d'investigations, Dirpub dakarposte.com
njaydakarposte@gmail.com
Encensé ou détesté, jalousé ou dénigré, il est toujours resté constant dans ses déclarations et n’a jamais varié sur les positions spectaculaires auxquelles il nous a habituées, surtout celles concernant le sieur Ousmane Sonko.
Nul ne peut dire combien de fois cet activiste à la langue bien pendue et à l’humour sarcastique et déroutant s’est fait l’écho de l’absolue « propreté » de notre vénéré Sonko " mou seel mi". Le camp du pouvoir, naturellement, s’en est souvent irrité, mais depuis quelques heures, disons depuis quelques jours, les inconditionnels du " Macky" se sont vus contraints de reconnaitre que les attaques et contrattaques de l’activiste semblent plutôt bien motivées.
À travers une vidéo qui dure un peu plus de six minutes, l’homme s’est fendu d’une confidence attendrissante où il étale toute sa surprise et sa grande déception relativement à des vidéos et photos qu’il déclare détenir et qui sont d’autant plus compromettantes qu’elles montrent sa sainteté monsieur Ousmane Sonko dans des postures relationnelles très suspectes.
Devrait-on douter de l’authenticité de ces " dossiers brûlants", étant entendu que celui qui les détient a déjà, et plus d’une fois, en d’autres occasions, donné toute la mesure de sa crédibilité quant aux révélations explosives qu’il distille à longueur de semaine ? Mollah ne peut plus, à ce stade de sa " carrière" de délateur attitré, être considéré comme un amuseur public. Un " informateur" de sa trempe, connu pour sa rigueur dans l’analyse et l’ampleur des précautions qu’il a l’habitude de prendre avant de décider de la diffusion d’un scoop, il n’est pas tout de même pensable qu’il se mette aujourd’hui en position de « lâcher » son protégé de toujours, Sonko « mou seel mi » sur la base de « dossiers compromettants » dont l’authenticité n’est pas suffisamment établie. Ceci pour dire que l’heure est venue de s’interroger, et très sérieusement, sur le degré de crédibilité de ce visage mythique et angélique qu’affiche le "Sankara du troisième millénaire", "la meilleure version africaine de l’honnêteté et de la probité","féru de salons de massage", depuis son irruption dans la jungle politique.
Le client attitré de Sweet Beauty a-t-il dit toute la vérité sur sa personne et son vrai caractère à ses proches et sympathisants, qui lui obéissent au doigt et à l’œil ? Mieux encore, a-t-il jamais dit la vérité à qui que ce soit ? Des observateurs très avertis sur les questions de communication ont fini de voir en cet homme un manipulateur de classe exceptionnelle, un champion imbattable dans l’art de peindre la vérité aux couleurs de son contraire pour intensifier le coefficient de sympathie qui le lie à une certaine masse populaire.
La découverte inattendue de la vraie face du leader Sonko a, selon toute vraisemblance, fait perdre à l’activiste Morgen toutes ses convictions quant à la sainteté ostentatoirement affichée par le bourreau désigné d’Adji Rabi Sarr.
Mais, la conjonction de circonstances accablantes montre qu’il n’est pas le seul de ses fieffés défenseurs à être dans cette disposition et que, pire encore, il ne sera pas le dernier souteneur de son calibre à opérer un tel cinglant revirement. Les défections, il est vrai, au rythme où ils vont, ont certes tout l’air d’une simple averse ; ne soyons pas surpris cependant que sous peu, elles prennent l’allure d’une spirale orageuse qui emportera sur son passage tous les loups revêtus de peau de brebis enfin dénudés.
Cela étant, nous sommes donc fondés à croire qu’elle n’est pas loin la fin définitive du "mythe Sonko ".
Apres le " piège sans fin" (Olympe Bhely Quenum) que d’aucuns lui reprochent d’avoir tendu à la bonne foi de certains Sénégalais, voilà arrivé le temps où le " monde s’effondre" autour d’un prophète politique déclaré. Comme quoi le vieux dicton trouve à l’occasion tout son sens : On peut tromper le peuple une fois (et même plusieurs fois), mais on ne peut pas tromper un peuple tout le temps.
Mamadou Ndiaye, journaliste d'investigations, Dirpub dakarposte.com
njaydakarposte@gmail.com