Barth, certains de ceux qui t'accusent aujourd'hui ou qui s'emmurent dans un silence inquiétant suite à ta citation à comparaître t'ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l'arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
A l'époque, c'était toute une machine de défense de la république qu'il fallait démolir. Tu étais une des cibles privilégiées. Je sais ce que cela coûte. Je faisais également parti des cibles. Dans nos multiples déplacements, un danger permanent nous guettait.
Comme par hasard, on feint d'oublier que tu n'es parti attaquer personne. On feint d'oublier que les nervis envoyés n'ont pas quitté les lieux même avec l'arrivée de la police parce qu'ils ne craignaient rien et semblaient jouir d'une immunité. On feint d'oublier beaucoup trop de choses et c'est parfois bien insuffisant que de décrire ou de dire quand tout vient d'un vécu. Dommage que nous ne pouvons revivre avec tous ceux qui te jugent aujourd'hui les moments qui ont conduit à la mort tragique de notre compatriote Ndiaga Diouf.
Ne fuyons pas le débat. Ne rasons pas les murs. Ton cas nous concerne tous. Je veux parler de tous ceux qui ont combattu pour une alternance en 2012.
Te juger devant nos juridictions et rendre justice est un acte normal et attendu. Nul n'est au-dessus de la loi. Tu l'as réclamé toi-même. Tu as même anticipé sur la levée de ton immunité parlementaire.
Mais pourquoi attendre que tu te désolidarises de leur politique macabre pour te coller un procès ?
Il y'a bien anguille sous roche. L'épée de Damocles qu'on veut vraisemblablement enfoncer dans ton crâne après avoir constaté ton refus de le voir suspendu au-dessus de ta tête révèle bien les dessous politiques de ta convocation.
Cette triste manière d'instrumentaliser notre justice en lui choisissant ses moments de procès sur la base d'une appréciation politicienne est inacceptable.
Ce sont ceux qui t'avaient défendu hier qui s'en prennent à toi aujourd'hui. Ce sont ceux que tu as aidés à se hisser au sommet qui cherchent à t'anéantir. Le motif n'a pas changé. C'est de la politique. Mais ce sont les intérêts qui ont honteusement changé.
Courage, Barth. Que justice soit rendue. Une justice sans aucune influence politique.
Que Dieu te garde.
Thierno Bocoum
A l'époque, c'était toute une machine de défense de la république qu'il fallait démolir. Tu étais une des cibles privilégiées. Je sais ce que cela coûte. Je faisais également parti des cibles. Dans nos multiples déplacements, un danger permanent nous guettait.
Comme par hasard, on feint d'oublier que tu n'es parti attaquer personne. On feint d'oublier que les nervis envoyés n'ont pas quitté les lieux même avec l'arrivée de la police parce qu'ils ne craignaient rien et semblaient jouir d'une immunité. On feint d'oublier beaucoup trop de choses et c'est parfois bien insuffisant que de décrire ou de dire quand tout vient d'un vécu. Dommage que nous ne pouvons revivre avec tous ceux qui te jugent aujourd'hui les moments qui ont conduit à la mort tragique de notre compatriote Ndiaga Diouf.
Ne fuyons pas le débat. Ne rasons pas les murs. Ton cas nous concerne tous. Je veux parler de tous ceux qui ont combattu pour une alternance en 2012.
Te juger devant nos juridictions et rendre justice est un acte normal et attendu. Nul n'est au-dessus de la loi. Tu l'as réclamé toi-même. Tu as même anticipé sur la levée de ton immunité parlementaire.
Mais pourquoi attendre que tu te désolidarises de leur politique macabre pour te coller un procès ?
Il y'a bien anguille sous roche. L'épée de Damocles qu'on veut vraisemblablement enfoncer dans ton crâne après avoir constaté ton refus de le voir suspendu au-dessus de ta tête révèle bien les dessous politiques de ta convocation.
Cette triste manière d'instrumentaliser notre justice en lui choisissant ses moments de procès sur la base d'une appréciation politicienne est inacceptable.
Ce sont ceux qui t'avaient défendu hier qui s'en prennent à toi aujourd'hui. Ce sont ceux que tu as aidés à se hisser au sommet qui cherchent à t'anéantir. Le motif n'a pas changé. C'est de la politique. Mais ce sont les intérêts qui ont honteusement changé.
Courage, Barth. Que justice soit rendue. Une justice sans aucune influence politique.
Que Dieu te garde.
Thierno Bocoum