Pour avoir été à l’origine de la délation dont Maguy Chanel est l’objet, un certain Babacar Touré qui prétend être journaliste écrivain a cru bon de battre sa coulpe mais, par la même occasion et pour masquer sa honte s’est attaqué à la personne du Directeur de publication de Dakarposte sans aucune raison valable. Sa seule motivation était de se confesser sur son ignominie qui lui a valu les vives réprimandes –pour ne pas dire les insultes salées- de la famille de son employeur d’alors, Youssou Ndour et la mesure prise par ce dernier de le renvoyer purement et simplement. Ses explications alambiquées l’enfoncent davantage car il s’agit plutôt d’aveux circonstanciés sur des événements qui se sont déroulés en sa présence, que personne d’autre que lui n’aurait pu narrer avec tant d’exactitude et dont les détails se sont retrouvés dans la presse. Son texte ne dit qu’une seule chose : «je n’ai pas fait exprès de raconter cette histoire à plusieurs personnes». Dans quel état se trouvait-il lorsqu’il racontait cette vieille histoire et pourquoi se sent-il coupable lorsque, plusieurs années après des faits similaires lui rappellent ses errements ? Face à la crainte des rappels de sa propre conscience, il ne reste plus à ce délateur professionnel qu’à publier dans la presse en ligne un malhabile mea culpa qu’il dissimule en désignant des «coupables» qui ont osé diffuser ce qu’il présentait comme des «révélations inédites qui valent de l’or». En répondant aux interpellations de sa conscience, il n’avait pas besoin de trouver des boucs émissaires pour s’excuser de ses propres turpitudes auprès de ceux à qui il a fait du tort, ses propres bienfaiteurs, à savoir Youssou Ndour et sa famille. S’il compte sur son texte pour obtenir le pardon auprès d’eux il n’avait pas besoin de se rabaisser en public, il lui aurait seulement suffi qu’il aille s’agenouiller devant Bouba ou You au lieu de s’en prendre, dans le dos, à un confrère qui le connaît aussi bien qu’il prétend connaître ce dernier. Il faut savoir assumer sans pleurnicher et apprendre de ses échecs pour entreprendre… si on ne veut pas pêcher par jalousie ou par des regrets tardifs et des insinuations malveillantes à l’égard qui assument leur passé mais s’attellent à s’offrir des lendemains meilleurs sans flagornerie ou génuflexions serviles.
La rédaction de Dakarposte